Il est temps d’apprendre le «Chinois»…

Que signifie concrètement un volume de 36 milliards de dollars que les chinois prévoient d’investir en Algérie ?

Un chiffre inédit annoncé par le président de la république Abdelmadjid Tebboune depuis Pékin où il a dévoilé l’intention d’investissement attendue sur plusieurs segments d’activités économiques.

Au delà de la puissance de ces chiffres, la Chine vient de témoigner ici le haut niveau de confiance qu’elle accorde à l’Algérie. Au double plan. Politique d’abord et économique ensuite.

Jamais un pays n’a eu une telle audace économique manifestée en direction du marché algérien.

La Chine , cette deuxième puissance économique mondiale vient par cette annonce afficher le plus haut degré de crédit qu’elle témoigne pour l’Algérie.

Le signal est fort.

Et il est surtout porteur d’espoirs en ce sens où ce niveau d’investissement va être autrement lu dans les plus hautes places de décision des affaires de ce monde .

Traduit ailleurs,  ce message de confiance que l’Algérie aura définitivement gagnée , ne manquera pas d’avoir quelques effets d’entraînements ailleurs qu’en Chine.

Une sorte d’ouverture d’appétit pour les plus réticents notamment ceux qui conditionnent leurs IDE par certains critères politiques qu’ils tentent d’imposer  au chapitre des pseudos libertés et autres considérations extra économiques.

La Chine montre la voie.

Il faut savoir que la facture d’importation de l’Algérie tourne autour de 39 milliards de dollars ( bilan 2022). Tous biens et services confondus.

Pour illustrer le poids des 36 milliards de dollars que les chinois se disent prêts à investir en Algérie, il suffit de mesurer ce ratio ( investissements sur importations ) pour comprendre la portée stratégique de ce qui s’annonce.

La langue chinoise est plus que jamais, celle du partenariat et de l’avenir…

K.A

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