Les points forts et les Promesses de l’économie nationale: le Ministre des Finances casse la tirelire

Sincérité des chiffres et optimisme du ministre !

La bonne nouvelle pour les porteurs de projets d’investissements vient de l’annonce de la baisse des taux d’intérêts par la communauté bancaire.

Le ministre des finances Laaziz Faid a fait savoir ce samedi au cours d’une conférence de presse que « la révision à la baisse des taux d’intérêts pour le financement des investissements sera significative et devra bientôt entrer en application ».

Il s’agit selon le premier argentier du pays de contribuer ainsi à l’incitation de l’acte d’investissement et d’alléger ses coûts.

Parallèlement, ajoute le ministre, il est attendu de voir l’inflation reculer devant ce mécanisme d’appui au financement des investissements dans lequel s’inscrira dans les « prochains jours » la communauté bancaire du secteur public.

D’ailleurs l’essentiel, voire 90 % des crédits à l’économie ont été accordés par les banques publiques pour un montant global de 10.750 milliards de DA en 2023. Soit l’équivalent de près de 79 milliards de dollars.

Sur les 20 banques que compte le pays, dont 13 établissement privés, le financement de l’économie est quasiment l’oeuvre des banques publiques.

Par ailleurs le Fonds National des Investissements ( FNI ) a contribué à hauteur de 500 milliards de dinars dans le financement des grands projets publics. Il s’agit entre autres des lignes ferroviaires ainsi que des mines de fer de Gara Djebilet et de celles de phosphate de Tebessa.

Rappelant le riche potentiel qui existe en Algérie, le ministre fonde son optimisme sur ces nombreux projets d’investissements inscrits auprès de l’agence AAPI et qui totalisent une attente de « 6000 milliards de dinars ».

À court terme, les retours sur investissements « permettront à l’économie algérienne d’améliorer encore ses indicateurs » souligne Faid qui rappelle le taux de croissance de 4,1 atteint en 2023.

Il se « rapproche pratiquement des 4,2 prévus par le FMI et la Banque Mondiale». Objectif atteint grâce à la percée des secteurs de l’industrie, du bâtiment et des services lesquels ont réussi à améliorer leur apport dans le PIB.

D’ailleurs le ministre des finances qui en veut pour témoins les deux institutions de Betton Woods attestant des progrès de l’économie algérienne se dit fier de noter que l’Algérie se classe troisième en Afrique en terme de PIB.

Et l’avenir s’annonce meilleur selon lui, notamment avec le renforcement de la valeur du dinar « miroir de l’état des lieux économique du pays ».

La monnaie nationale a gagné 4,5 % renforçant ainsi sa valeur entre 2022 où 1 dollar équivalait à 142 DA alors qu’en 2023 la parité est passée de 1 dollar contre 135,9 dinars.

La valeur du dinar s’est renforcée à la faveur de l’amélioration des indicateurs dont notamment le niveau de maitrise des dépenses, les efforts dans l’augmentation des exportations hors hydrocarbures que le ministre souhaite voir toucher les 13 milliards de dollars à la fin 2024. Un challenge à suivre de près.

Avec un PIB de  plus de 32000 milliards de DA ( près de 240 milliards de dollars) en 2023 annoncé par le ministre, et une dette extérieure insignifiante et l’espoir d’entrée en production de ces projets d’investissements déclarés, l’Algérie pourrait prétendre à une place de premier rang sur le continent d’ici «quelques années».

Aziz Faid confirme que l’objectif d’un PIB à 400 milliards de dollars est réalisable à court terme. Ce défi passe par l’amélioration de la valeur du dinar, elle même tributaire de l’entrée en production de ces investissements déclarés.

A.A

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