Examen du cycle primaire: Le ministre de l’éducation revoit sa copie…

Revirement !

Il y a à peine quelques jours, il affirmait que l’examen de passage du cycle primaire vers le moyen allait être rétabli dès l’année prochaine.

Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, a indiqué dimanche depuis la wilaya d’Adrar que le système d’évaluation des acquis sera maintenu au lieu de l’examen de passage du cycle primaire au cycle moyen.

« Les études menées sur cet examen ont démontré son inefficacité sur le plan pédagogique », a déclaré le ministre en marge du coup d’envoi des épreuves du baccalauréat (session 2022), qu’il avait donné depuis le centre d’examen du lycée M’hamed Djebabri dans la commune de Reggane (150 km au sud de la wilaya d’Adrar).

Affirmant que « cet examen a été abandonné », M. Belabed a fait savoir que le « système d’évaluation des acquis a été maintenu afin de protéger les élèves des pressions psychologiques qu’ils subissaient à un âge précoce lors de cet examen ».

« Adopté par plusieurs pays, le système d’évaluation sera actualisé et appliqué dès la prochaine rentrée », a-t-il précisé.
Concernant l’adoption de la fiche de synthèse, en prévision de son introduction à l’examen de fin du cycle secondaire, M. Belabed a indiqué qu' »il s’agit d’une procédure qui s’inscrit dans le cadre de la réforme du bac et qui sera débattue lors de l’examen de ce dossier ».

Revenant au choix d’une date consensuelle pour l’organisation des épreuves du Baccalauréat, en tenant compte des spécificités climatiques des régions sud du pays, le ministre a indiqué que « l’organe responsable tend à atteindre cet objectif, néanmoins l’application de cette procédure est tributaire de règles pédagogiques contraignantes, relatives notamment au volume horaire des cours à dispenser par semaine ».

« Le Baccalauréat est un examen national », et par conséquent, a-t-il dit, « la date est minutieusement étudiée et fixée à l’avance ».

Pour ce qui est du statut particulier des travailleurs du secteur de l’éducation, le ministre a affirmé qu’il faisait l’objet de débat et de dialogue entre la tutelle et les partenaires sociaux, en application des orientations des hautes autorités du pays inhérentes à sa révision.
Il a rappelé que les concertations et les débats, dans ce cadre, touchaient à la fin en vue d’aboutir à un consensus autour de la démarche, d’autant que ce dispositif juridique particulier « encadre des carrières professionnelles qui devraient trouver leur place dans le cadre de ce consensus afin de permettre à ce statut particulier de répondre aux aspirations de toutes les franges de la communauté de l’Education ».

Evoquant les nouveautés des programmes et du manuel scolaire, M. Belabed a indiqué qu’elles seront dévoilées en temps voulu.
Concernant le choix de la daïra de Reggane pour le lancement officiel des épreuves du baccalauréat, le ministre a indiqué que cette décision n’était pas fortuite dans la mesure où il s’agit d’une région historique qui a souffert pendant l’occupation française des essais nucléaires , rappelant que l’Algérie s’apprêtait à la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance.

« La session de juin 2022 est la 60e édition des épreuves du baccalauréat depuis l’indépendance », a-t-il fait remarquer, relevant que le coup d’envoi donné depuis Reggane se veut un hommage rendu à cette région et à son histoire, et confirme l’intérêt majeur accordé par l’Ecole algérienne à l’histoire de la nation et à son peuple vaillant.

 

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