Loi sur les médias et l’information : Un chantier qui dure pour un métier qui se cherche…

 

Les journalistes algériens devront encore patienter avant de voir leur situation professionnelle concrètement redéfinie. Les textes de loi et dispositifs d’accompagnement des médias notamment pour ce qui est de l’encadrement sain et transparent de la profession dans un contexte où l’information est devenue pratiquement une arme de guerre , tardent à voir le jour.

Pourtant en hauts lieux, il a été réitéré maintes fois la nécessité de réorganiser le champ médiatique , tous supports confondus. Il a été question de garantie de la liberté et d’engagement des responsabilités . Aujourd’hui, le journaliste peine à se situer dans ce flou . La moindre erreur est vite interprétée comme un acte délibéré de nuire . Et les procès pleuvent contre tout écrit mal compris.

Dans cette nouvelle donne où les médias électroniques sont venus prendre les devants en imposant la vitesse de l’info,  il devenait urgent d’identifier les uns et les autres. L’objectif étant de fermer les accès aux intrusions, aux Fake news et aux auteurs non identifiés . Des intentions officielles ont été pourtant affichées pour permettre à cette corporation de s’exprimer en mode transparent et d’évoluer sur un terrain sûr . À ce jour , les sources de financement qui soutiennent une certaine presse demeurent encore non identifiées .

Lors de la réunion du Conseil des ministres,  Dimanche dernier, Le président Abdelmadjid Tebboune, s’est dit satisfait de l’état d’avancement de la préparation de deux projets de loi sur les médias et l’audiovisuel, et cela dans le processus de réforme démocratique, auquel l’Algérie assiste depuis deux ans , avait indiqué un communiqué de la Présidence de la République.
Tebboune a d’ailleurs  instruit le gouvernement de continuer à enrichir ces deux projets de loi sur l’information et l’audiovisuel, en renforçant les garanties de protection de la liberté d’expression et vérifier ses concepts, notamment en ce qui concerne l’octroi du statut de journaliste professionnel.

Outre les normes d’amélioration de la qualité du service des médias et de construction d’un discours médiatique responsable, ainsi que la garantie de transparence dans le financement de la presse.

Abdelmadjid Tebboune a également ordonné de revoir le texte organisationnel de l’Autorité de régulation de l’Audiovisuel (ARAV) « de manière à lui permettre d’agir en amont et en aval » et aussi de « définir les pièces demandées dans la délivrance de l’autorisation de création des journaux, et ce conformément aux dispositions de la Constitution en matière de consécration des libertés d’expression ».

Nadi.K

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