Entre le virtuel et le papier: Journal Echourouk, le premier devenu dernier

Echourouk, une chute historique! Un journal qui se perd sous le poids des dettes annoncées à coups de milliards. L’imprimerie publique principal créancier d’Echourouk est mise en difficulté financièrement, si ce n’est qu’elle risque la faillite , laisse t on entendre dans les cercles avisés des médias.

Après avoir soutenu durant des années une fausse évolution d’un journal se prétendant comme le « premier du monde arabe  » , avec des annonces de tirage frôlant les 2 millions d’exemplaires, selon ce que déclaraient publiquement ses principaux dirigeants , Echourouk aujourd’hui est pratiquement en dessous des 10.000 exemplaires . Une chute catastrophique qui dénote d’une gestion chaotique , même si Ali Fodhil le propriétaire d’Echourouk persiste à crier que son journal est  » victime d’un complot  » . Sans citer ces comploteurs qui auraient provoqué ce désastre, il omet néanmoins de mentionner que L’imprimerie publique avait durant longtemps permis au journal de prospérer par des tirages hors normes.

Et surtout sans obligation de paiement. Des tirages à crédit. Des facilitations de circonstance qui ont provoqué la difficulté d’aujourd’hui. Le patron d’Echourouk ne mentionne nullement le véritable problème de mauvaise gestion qui a longtemps caractérisé son groupe de presse . Absence d’une comptabilité efficiente, inexistence de structures de gestion dignes d’un grand journal et mépris des règles de gestion de la ressource humaine.

Autant d’outils les plus élémentaires mais totalement nécessaires que les patrons d’Echourouk ont refusé de mettre en place . La concurrence des autres titres de langue arabe arrivés sur le marché aggravera les difficultés d’Echourouk se retrouvent confronté à des supports médiatiques qui ont choisi l’option d’évoluer prudemment. L’arrivée du quotidien Ennahar éclipsera peu à peu l’audience du journal de Ali Fodhil qui au lieu de reconsidérer sa vision des dépenses, se mettra à bousculer tous les ratios en aggravant ceux notamment de L’imprimerie et des salaires .

Il alourdit des charges alors que les recettes demeuraient fixes. Curieusement, aucun département au sein du journal ne voyait une telle dérive qui ne relève aucunement de grandes connaissances .

Abdelkrim Alem

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