Karim Tabbou sous contrôle judiciaire .(Actualisé)

Finalement, Karim Tabbou s’en est sorti avec une mise sous contrôle judiciaire après une nuit de garde à vue.
Il lui a été signifié l’interdiction de toute manifestation ou déclaration publique.
Karim Tabbou a été retenu mercredi soir, 28 avril, au commissariat de police de Châteauneuf, alertent ses avocats qui dénoncent une mesure «illégale ».
L’ex-détenu et coordinateur de l’Union démocratique et sociale (UDS) non agréée, a en effet été destinataire d’une convocation par le même commissariat où il s’est rendu. Après avoir été « entendu sur PV », expliquent ses avocats, suite à une plainte déposée contre lui par Bouzid Lezhari, président du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), il sera remis en liberté vers 19h15.
Cependant, « Karim Tabbou s’est rendu compte qu’il avait oublié un document au commissariat. En y retournant, il été retenu et informé que ceci fait suite à une instruction », ajoutent-ils.
« Nous, les avocats, tenons à informer l’opinion publique que cette mesure est illégale et n’a aucun fondement dans le code de procédure pénale », s’alarment-ils encore, estimant que la seule procédure légale « est la garde à vue en application de l’article 51 du même code ».
Tout en condamnant fermement, les avocats de Tabbou alertent l’opinion sur « le danger et la violation des droits et libertés » dont est victime leur client.
Pour rappel, Karim Tabbou s’en est pris, lundi au cimetière de Ben Aknoun, au président du CNDH qui était venu pour participer à l’enterrement du grand militant maitre Ali Yahia Abdennour, décédé à l’âge de 100 ans.
Aziz.T