Victimes du séisme…victimes du roi.
Sous les décombres d’une gestion «politique» de l’acte humanitaire !
Le roi ose disposer du droit de vie ou de mort . L’intensité de cette suffisance qu’il affiche au milieu du désastre qui a fait tant de victimes et des milliers de sans abris , montre la couleur sombre d’un souverain perdu dans son mépris.
Il ose cette posture insolente devant l’offre de soutien et de secours.
Sa majesté se permet de «distribuer» les autorisations pour les pays qui proposent d’aider son peuple. Ses sujets.
Le roi du Maroc rempli à l’excès par le poids de sa couronne en arrive à secouer sa fierté de souverain qui veut se maintenir encore debout sur…les décombres du drame.
Lui qui tenait tant à la réouverture des frontières avec l’Algérie et qui se permettait de servir des discours de «sincérité et de fraternité» à l’endroit des algériens vient de montrer le côté enfoui de l’authentique sentiment qu’il éprouve à l’égard de ses voisins.
C’est lui aujourd’hui qui vient de fermer les frontières . À l’aide humanitaire. Il dresse un mur contre les secours. Contre la proposition d’assistance lancée par l’Algérie , celle là même qu’il appelait à accepter la main fraternelle qu’il lui tendait.
l’Algérie qui affiche une expertise reconnue en matière de catastrophes naturelles, notamment les séismes , se devait de mettre entre parenthèses tout malentendu politique pour ne mettre en avant et plus haut que toute autre considération,que le devoir humanitaire et les règles de bon voisinage. Et c’est la position honorable qu’elle a adoptée.
Le roi a assurément raté une occasion d’aider son peuple. Une occasion probablement susceptible d’apaiser les liens tumultueux . Une opportunité pour reprendre éventuellement langue avec le voisin algérien.
Il s’en « fout » royalement. Du sort de son peuple surtout.
Karim A
