RCD : « Les questions soulevées le 22 février restent entières »

À la veille de la célébration du 2e anniversaire de la révolution populaire du 22 février, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), regrette que les revendications soulevées lors de ce mouvement ne soit toujours prises en charge. « A quelques jours de la célébration de l’an 2 de la révolution de Février, les questions soulevées lors de ce formidable mouvement restent entières », écrit le parti, ce vendredi 12 février, dans un communiqué sanctionnant la réunion de son Secrétariat national.

Aux yeux du RCD, les choses se sont même détériorées, pointant du doigt « l’effarante » dégradation de « la situation sociale et des libertés ». C’est pourquoi, a ajouté le parti de Mohcine Belabbas, « les Algériennes et les Algériens sont en droit de protester et de dénoncer une telle situation par tous les moyens pacifiques ».

Tout en mettant en garde le pouvoir de fait « contre la tentation du pire et l’accentuation de la répression », le RCD qui se dit « attaché à ses engagements pour le triomphe des luttes pour les libertés démocratiques et l’instauration d’un Etat de droit démocratique et social (…) continuera à travailler pour créer le rapport de force en faveur de l’option patriotique et à l’avènement de la transition démocratique ».

Il s’agit de « l’issue salutaire attendue pour le pays », estime-t-on dans le document.

Revenant sur l’affaire Nekkiche, le RCD a salué « le courage » de Walid « pour avoir nommé l’indicible et révélé au grand jour l’horreur pratiquée sur la jeunesse algérienne », tout en condamnant avec la plus grande fermeté « tous les actes qui portent atteinte à l’intégrité physique et morale et à la dignité humaine ».

Abordant la situation politique, le parti qui parle de « l’absence prolongée de Tebboune », soutient que « les véritables décideurs sont dans l’impasse », et « n’ont que les pseudos élections à proposer comme feuille de route ». « Des élections discréditées par le caractère illégitime du pouvoir en place, lui-même issu de la présidentielle du douze-douze rejetée par l’écrasante majorité des Algériens », a-t-il jugé.

Aziz.T

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Fermer