Silence… polyglotte autour de l’état de Tebboune

Le silence interdit.

Quand le mutisme est adopté en stratégie de communication, il offre de la voix aux adeptes des fake news et aux professionnels de la propagande.

Il y a menace sur le moral des algériens .

S’il ne fait aucun doute que le président de la république est entre d’excellentes mains, l’on ne pourra certainement guère en dire autant pour le protocole de communication adopté .

Qui est en charge de cette mission d’informer le peuple sur l’évolution de l’état de santé de Tebboune?

Qui doit rassurer les algeriens et les tenir avertis face aux campagnes de destabilisation menées à grande échelle par des courants bien formés à défaut d’être informés?

Ceux qui agissent dans ce sens ont forcément trouvé le champ et l’espace , exploité nos faiblesses institutionnelles ainsi que notre absence sur un volet aussi sensible que celui de la communication?

Alors que la rupture avec le mode de gouvernance de l’ancien système  a été vantée comme démarche prioritaire qui placerait la transparence en haut du devoir , l’opinion publique dont une partie est néanmoins de nature crédule, se trouve malmenée entre les annonces de la chaîne El Djazira , l’indésirable d’hier et les assurances non identifiées du canard russe.

Dans ce jeu de maltraitance et de soustraitance polyglotte de l’information , le bulletin de santé de cette option de communication renforce le sentiment de mépris à l’égard de ces algériens contraints de recourir à ces médias étrangers.

La santé du président est une affaire nationale. Le statut de Tebboune dépasse la portée d’une appartenance familiale…

Celui ou celle qui devra s’adresser aux algériens pour les éclairer sur l’état de santé de Tebboune ne devra être qu’un officiel habilité .

Jusqu’ici, le pays est dans l’expectative , le silence qui s’est installé risque de faire sinistre matière auprés de ceux qui s’alimentent des déficits officiels.

Vivement un communiqué…

K.A

 

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