Réforme bancaire : libérer le banquier avant le crédit…

Libérer le banquier avant le crédit…

L’urgence de la réforme bancaire.

D’ores et déjà un changement à la tête des banques publiques s’annonce comme inéluctable au regard des nouveaux défis inscrits au terme de ce conseil des ministres tenu ce dimanche .

Un nouveau souffle dans la ressource humaine en charge de l’exécution de la nouvelle feuille de route dont il est attendu sous le sceau de L’urgence, une réforme structurelle de toute la sphère financière. À commencer par l’outil d’irrigation du marché en capitaux publics orientés vers les vrais investissements.

Ne peut en aucun cas réussir la moindre philosophie des pouvoirs publics si ceux qui sont appelés à l’exécuter ne consentent à y souscrire ou du moins à la comprendre .

Tebboune semble s’imposer à lui et à ses équipes une obligation de résultats sur tous les fronts.

Avec une somme de moyens pas très éloquente , financièrement, d’un point de vue des disponibilités actuelles ou des prévisions à court terme .

Le plan du président a surtout besoin d’un préalable de taille : Des compétences sûres , fiables mais surtout sécurisées dans leurs actes de gestion . C’est le cas des banquiers dont le risque est double dès apposition de leurs signature sur le moindre de dossier de crédit . Fut il celui recommandé par L’urgence d’utilité publique et assorti d’une solvabilité établie. Risque crédit et…risque prison. Telle est la problématique du banquier.

La bureaucratie et la lenteur dont il use pour  » dissuader  » le demandeur de fonds sont en réalité la seule arme dont il dispose pour endiguer ces risques et contourner toute demande. Quitte à priver l’économie de ces investissements.

La réforme bancaire ne peut être complète et efficiente si elle ne tient point compte de la préoccupation du banquier. Libérer le banquier avant le crédit .

D’autres anomalies en matière de commerce extérieur notamment dans les textes liés aux rapatriements des devises nées dans toutes opérations d’exportations devraient être aussi corrigées par des spécialistes.

Il s’agit de permettre à tout exportateur de bénéficier réellement du produit de ses opérations et ne plus le contraindre à la fraude traduite par la minoration des valeurs en vue d’échapper au pourcentage de partage imposé par la banque d’Algerie.

L’explorateur algérien est en vertu des textes actuels découragés , il lui est même interdit de consentir la moindre remise à ses clients étrangers, sous peine de tomber sous le coup des lois relatives aux infractions de change.

Les textes en vigueur notamment ceux du contrôle de changes et des mouvements de capitaux constituent un frein , un obstacle à l’économie et une contrainte aux opérateurs.

La banque d’Algérie est plus que jamais interpellée pour corriger des lois anti économiques.

Le pays a besoin de vrais experts.

K. A

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