Pénurie des produits de large consommation : Les parlementaires veulent enquêter…

Le Conseil de la Nation a décidé, ce samedi, la création d’une commission d’enquête parlementaire sur la pénurie et la spéculation sur des produits alimentaires de large consommation.

Cette décision a été prise, à l’issue d’une réunion du bureau du Conseil de la Nation, élargie aux présidents des groupes parlementaires .

Reste juste à savoir si cette « même commission d’enquête » ira jusqu’au bout de ses investigations, et dévoiler les conclusions et surtout ne pas connaître le même sort de la commission d’enquête mise en place suite aux événements de janvier 2011, par l’Assemblée populaire de l’époque à sa tête Abdelaziz Ziari.

Installée en avril de la même année pour « faire toute la lumière sur ces événements », cette même commission, ne révélera jamais les véritables rasions de tels troubles ayant touché les grandes villes du pays.

Les troubles avaient touché les grandes villes du pays, notamment à Alger, Oran et Constantine, et des pertes en vies humaines ont été également déplorées, notamment à Bou-Ismail, dans la wilaya de Tipasa.

A l’origine de cette éruption de colère des jeunes, qui ont saccagé et cassé tout ce qui passait sous leur main, la hausse soudaine des prix des produits de large consommation, l’huile et le sucre particulièrement.

C’est en fait la principale raison invoquée officiellement pour expliquer cette explosion de l’ire des jeunes, au moment où en Tunisie le régime de Ben Ali vacillait et que débutait le Printemps arabe.

Un Conseil ministériel réuni en urgence avait décidé de mesures exceptionnelles pour ramener les prix de ces denrées à leur juste « valeur » et calmer le jeu sur le plan politique.

«La mauvaise organisation du marché national et la non maîtrise des mécanismes d’importation et de distribution étaient les principales causes de la pénurie de produits de large consommation, notamment en janvier dernier », s’était contenté de dire à la presse Kamel Rezik, président de ladite commission. C’est qu’on ne saura jamais la vérité. Quoi qu’il en soit, ce ne serait pas l’unique « secret bien gardé » en Algérie…..

Y.O

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