L’UCP répond au ministère de l’Intérieur

Mis en demeure pour sa situation « illégale », le parti de Zoubida Assoul répond au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales.

L’Union pour le changement et le progrès (UCP) dont le Bureau exécutif s’est réuni en urgence, dénonce une « tentative du pouvoir de désinformer l’opinion publique » quant à la régularité des activités du parti et sa présidente.

Le communiqué du ministère de l’Intérieur, présente des « incohérences tant sur le fond que sur la forme », estime l’UCP qui construit sa réponse sur ces deux volets.

Sur le fond, le parti de Assoul dit avoir été destinataire d’une mise en demeure du ministère, notifiée le 25 mars dernier par un huissier de justice, « le sommant de tenir son congrès sous quinzaine ». Chose qu’il a faite, puisqu’il a tenu son congrès « le 10 avril dernier, en présence d’un huissier de justice, conformément à la loi organique 12-04 relative aux partis politiques ».

L’UCP ajoute qu’au lendemain du congrès, une conférence de presse a été organisée « en présence d’un officier des renseignements généraux de la Sûreté de la wilaya d’Alger », outre le fait d’avoir procédé à la publication des amendements de ses statuts votés par le congrès dans deux quotidiens nationaux, comme l’exige l’article 36 de la même loi et que l’huissier de justice a établi son procès-verbal. Ce dernier sera « transmis au ministère de l’Intérieur avec tous les documents dans les délais prévus par la même loi, (30 jours de la date du congrès)».

C’est sur la base de ces justificatifs que l’UCP et sa présidente estiment remplir « toutes leurs obligations administratives » et activent « en toute légalité conformément à la loi ».

Sur le fond du communiqué du ministère de l’Intérieur, le parti de Zoubida Assoul relève qu’il «ne comporte ni date, ni signature de son auteur, ni référence, comme le prévoient la réglementation et règlements en la matière ». De plus, il comporte dans son dernier paragraphe « des propos menaçants à l’encontre de la présidente de l’UCP, Mme Zoubida Assoul, qui ne trouvent pas leurs justifications légales », souligne le parti qui dénonce enfin des pratiques qui « s’inscrivent dans une volonté manifeste du pouvoir d’éliminer toutes les forces démocratiques de la scène politique ».

Aziz.T

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