Libération des détenus du Hirak :«Un geste d’apaisement attendu », selon Rahabi

Pour l’ancien ministre et diplomate, Abdelaziz Rahabi, la libération des détenus d’opinion par le chef de l’Etat, était attendue, à la veille du 2e anniversaire du Hirak du 22 Février.

« La libération des détenus d’opinion du Hirak est un geste d’apaisement attendu du Président de la République », a écrit ce samedi 20 février, Rahabi, sur sa page facebook, estimant que cette décision « donne l’espoir à une perspective d’ouverture politique la plus large ».

L’ancien diplomate, souhaitant que des arrestations pour délit d’opinion ne se reproduisent plus, appelle le pouvoir à mettre en place les mécanismes légaux. « Les pouvoirs publics doivent saisir cette opportunité pour la mise en place de toutes les conditions légales pour que la privation de la liberté d’expression à cause d’une opinion ne se reproduise plus dans notre pays », a-t-il plaidé, ajoutant qu’« il appartient à l’Etat de veiller à garantir le droit du citoyen à la liberté et à la dignité ».

Abdelaziz Rahabi qui a déjà participé à des initiatives de dialogue, reste convaincu que ce dernier est le seul salut pour une meilleure Algérie. « En toutes circonstances, seuls le dialogue, la concertation et le respect mutuel sont à même d’établir la confiance, d’assurer la stabilité et de favoriser l’avènement d’une Algérie plus juste et plus forte », a-t-il conclu.

Le Président Tebboune a annoncé jeudi, dans un discours à la nation, une grâce présidentielle en faveur d’une soixantaine de détenus d’opinion. Plusieurs d’entre eux ont retrouvé, hier vendredi, leur liberté à l’instar du journaliste Khaled Drareni et de l’activiste politique, Rachid Nekkaz.

Aziz.T

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Fermer