Les principaux points abordés par Tebboune.

Les principales questions de l’heure abordées par le chef de l’État au cours de cette dernière rencontre avec les médias.
• Social:
-Je m’engage à augmenter les salaires et la valeur de l’allocation de chômage tant que le pays disposera de revenus supplémentaires.
-L’augmentation de salaires se fera début 2023, et elle interviendra après plusieurs études et démarches.
• Éducation:
« L’enseignement de l’anglais sera mis en œuvre au niveau primaire à partir de la prochaine rentrée.
Le français est un butin de guerre, mais l’anglais est une langue internationale.
• Détenus d’opinion :
« L’affaire des détenus d’opinion, c’est le plus gros mensonge du siècle. En Algérie, nous n’avons pas de détenus d’opinion. Celui qui insulte et dépasse ses limites est puni par la loi quel que soit son statut», a-t-il lancé.
• Gouvernement :
Le prochain remaniement ministériel sera annoncé en temps voulu. Il y a des ministres honnêtes, mais ils sont incompétents, et le temps ne nous permet plus d’attendre qu’ils acquièrent de l’expérience.
• Économie:
-L’Algérie, le Nigeria et l’Afrique du Sud sont des pays pivots du continent.
-Je salue les travailleurs et la direction de Sonatrach qui ont réussi à restaurer les capacités énergétiques de l’Algérie.
• ANP et défilé militaire :
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a affirmé que l’Armée nationale populaire (ANP) était une « armée pacifique qui poursuit sa mission de protection de la patrie, et le défilé s’inscrit dans les traditions des pays, à l’instar de l’Algérie.
• Réconciliation palestinienne :
Le président Tebboune a réaffirmé l’attachement de l’Algérie à unifier les rangs palestiniens, Il a annoncé, dans ce contexte la tenue avant le sommet arabe, prévu à Alger les 1 et 2 novembre, d’une rencontre des factions palestiniennes. Cette rencontre aura lieu en Algérie.
• Relations avec la Tunisie :
Tebboune, a déclaré que l’Algérie allait demeurer un appui pour la Tunisie, c’est ce que lui dictent le devoir et l’histoire. L’Algérie présente un soutien à la Tunisie, sans s’ingérer dans ses affaires (…), nous n’avons vu rien de négatif de la part des Tunisiens », a-t-il souligné.
• Sommet Arabe :
Le chef de l’Etat a affirmé, à propos de ce sommet, « l’Algérie est un pays crédible ce qui lui donne une certaine priorité pour rassembler l’action arabe et lui permettra de faire de ce sommet un réel succès et une étape majeure de l’action arabe commune. »
La Syrie est un pays fondateur de la Ligue arabe et sa présence est normale dans tout sommet.
• Relations avec l’Italie :
Avec l’Italie, Abdelmadjid Tebboune a indiqué que « la coopération va s’intensifier avec ce pays et s’étendra au-delà du secteur de l’énergie pour toucher certaines filières industrielles ».
« Nous n’avons jamais rencontré de problème, de litige ou de malentendu avec l’Italie. Nous entrons aujourd’hui dans la production commune. On va produire ensemble. Ils sont disposés à investir avec nous dans la mécanique, les véhicules et les navires », a-t-il annoncé.
L’Italie est un allié fort de l’Algérie en Europe.
Les relations entre l’Algérie et l’Italie n’ont connu aucun problème depuis l’indépendance.
• Dossier libyen :
S’agissant de la Libye, le président a déploré la situation qui prévaut dans cet autre pays voisin. « A chaque fois que nous pensons qu’une solution de la question libyenne est proche, la situation se dégrade », a-t-il regretté tout en affirmant que les élections sont l’unique solution légale à la crise en Libye ».
• La situation au Mali :
Tebboune a assuré que les enquêtes concernant la dernière attaque armée ayant ciblé des camionneurs algériens dans le nord du Mali, et le rapt de diplomates algériens à Gao en 2012, se poursuivent.
« Les enquêtes sur les deux attentats sont toujours en cours et nous pensons que nos soupçons à ce sujet sont fondés», a-t-il fait savoir.
• L’adhésion au BRICS
Le président de la République a rassuré que « cela est envisageable, mais n’anticipons pas. Ce qui est sûr, c’est qu’il y aura de bonnes nouvelles ».
Et d’ajouter : « l’Algérie s’intéresse aux BRICS, en ce qu’ils constituent une puissance économique et politique, L’adhésion à ce groupe mettrait l’Algérie, pays pionnier du non-alignement, à l’abri des tiraillements entre les deux pôles », a-t-il dit.
Synthèse. Nadi.K