Les grands défis qui attendent la nouvelle agence de coopération : Ce retard que L’Algérie doit rattraper…

Durant ces dernières décennies les agences nationales de coopération internationales ont joué un rôle primordial dans la promotion de la collaboration, du partenariat à l’échelle mondiale.

 

On peut citer en exemple les agences de coopération internationales telles que L’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI), l’agence Allemande d’assistance technique (GTZ), l’agence Américaine pour le développement international (USAID),l’agence Française de développement, l’agence Canadienne de développement internationale (ACDI), l’agence Japonaise pour la coopération internationale.

 

L’Algérie à son tour vient de créer son agence de coopération internationale pour la solidarité et le développement à la faveur de la parution du décret présidentiel de sa création.

 

Il s’agit d’une agence placée sous la tutelle de la présidence de la République et qui est chargée de participer à l’élaboration et à la mise en œuvre de la politique nationale de coopération internationale en matière économique, sociale, humanitaire, culturelle, éducative, scientifique et technique, précise le décret n* 20-42 du 11 février 2020.

 

« J’ai décidé la création d’une Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement (ALDEC) à vocation africaine », a déclaré le Président Abdelmadjid Tebboune lors de l’ouverture du sommet de l’Union africaine (UA).

L’institution, a-t-il indiqué, aura pour mission « la concrétisation sur le terrain de notre volonté de renforcer l’aide, l’assistance et la solidarité avec les pays voisins, notamment les pays frères au Sahel ».

« Tous les domaines de coopération seront couverts par cette agence qui sera dotée de tous les moyens nécessaires à l’accomplissement de ses missions à travers la réalisation de projets concrets et utiles », a affirmé le chef de l’Etat qui s’est engagé à suivre « personnellement » les programmes de cette nouvelle agence et à s’efforcer de « placer à sa tête une personnalité ayant les compétences et le savoir-faire requis pour la réalisation de notre aspiration à une solidarité fraternelle ».

 

C’est chose faite, Monsieur Mohamed Chafik Mesbah qui a une grande expérience vient d’être installé  par le président de la république.

 

Pour le président Tebboune, la création de cette agence s’inscrit dans le cadre de sa volonté « d’imprimer une nouvelle dynamique à la coopération internationale de l’Algérie, notamment en direction des pays frères en Afrique et au Sahel. »

En effet, cette agence aura en tant qu’établissement public à mettre en œuvre la politique de l’Algérie en matière de développement et de solidarité internationale, spécialement africaine.

 

Elle aura également à intervenir sur les questions et les projets liés au développement socio-économique, à la paix, à l’éducation et autres.

Elle sera, pour l’Algérie, un outil destiné à concrétiser un des segments de sa politique étrangère en Afrique et dans la bande sahélo-saharienne.

En fait, l’Algérie veut faire comme tous les pays: Les agences de coopération internationales dans le monde ont des programmes qui interviennent dans le cadre de la volonté de faire de la Coopération un pilier stratégique de leur politique étrangère.

 

Ces pays visent à partager leurs expertises par le principe de solidarité agissante avec les pays partenaires dans le but d’atteindre un objectifs principal: Le renforcement de la compétitivité politico-économique.

 

Le Maroc qui a des vissées éminemment politiques qu’économique sur l’Afrique cherche par son Agence de Coopération Internationale (AMCI) qui a été créée en 1986 à faire adhérer à sa cause illégale bien connue le maximum de pays africains.

 

Rien que sur la coopération technique, les programmes de coopération mis en place par l’AMCI sont l’organisation de stages de courtes et moyennes durées organisés au Maroc au profit des cadres en activité (professionnels, gestionnaires, chercheurs et techniciens.

Plus de 5000 cadres du secteur public en provenance de pays d’Africains ont bénéficié des programmes de formation de l’AMCI dans plusieurs domaines clés du développement (diplomatie, douanes, justice, eau, électricité, agriculture, climat…).

Cela étant, sans parler de nombreux projets concrétisés sur le terrain et les actions humanitaires enregistrées à son actif, on peut dire que le Maroc a investi le terrain Africain depuis longtemps.

L’Algérie a finalement compris cela, mais force est de constater : La mission de l’Algérie sera certainement ardue eu égard au retard considérable dans ce domaine, mais impossible n’est pas Algérien, pour peu qu’on mette les moyens et les compétences qu’il faut.

A bon entendeur

Docteur Rafik Aloui.

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