Les BRICS, le moment de passer aux vérités…

Il n’y a pas eu de critères, clairs, objectifs et transparents. Cela s’est joué plutôt sur des compromis.
C’est un processus de parrainage finalement. Les BRICS ont manqué de transparence sur cette question .
Il faut savoir que si c’est le facteur économique qui est mis en avant alors il y a lieu de dire que l’Égypte, l’Éthiopie et l’argentine traînent un endettement extérieur qui compromet leur souveraineté. Totalement dépendants du FMI.
Le fil commun entre ces pays c’est leur dépendance au FMI. Ils ont également en commun une inflation record . Elle atteint les 108% pour l’argentine!
Cette dernière souffre d’un assèchement quasi total des réserves de changes. L’argument économique est totalement faux.
l’Arabie Saoudite est membre de premier rang dans l’OPEP et acteur majeur dont on aura vivement besoin aussi bien pour la banque des BRICS que pour le contrôle des cours du pétrole.
Il faut savoir que les indicateurs économiques de l’Algérie , PIB et revenu par habitant sont pratiquement le double de ceux de l’Éthiopie. Le choix de l’Iran qui traine 50% de niveau d’inflation et un PIB juste moyen repose sur des considérations simples à saisir. l’Iran symbolise parfaitement «l’ennemi idéal de l’Occident ».
En intégrant l’argentine, un pays en faillite, les BRICS semblent vouloir se lancer dans une démarche de sauvetage.
Sauf que le club qui se vante de supplanter le G7 en termes de création de croissance aura à subir dans les prochaines années le poids des nouveaux venus: Ethiopie, Égypte et argentine.
Ces derniers vont assurément tirer vers le bas les chiffres du groupe.
Au final, l’argument économique n’a pas sa place. Le club des BRICS qui chante la justice et la transparence a dévoilé la couleur sombre de ses Pseudo principes de fonctionnement.
l’Algérie qui a mis sur la table chinoise une cagnotte de 36 milliards de dollars avec au menu des investissements , 6000 kms de rails à réaliser, l’exploitation d’un gisement de fer inscrit dans le top 3 mondial ainsi que la mine de phosphate au potentiel inestimable, est maintenant tenue de reconsidérer son approche et revoir sa politique dans ses relations stratégiques à l’international.
En prônant depuis toujours une démarche assumée, bâtie sur l’equidistance dans ses relations extérieures et le non alignement affiché , l’Algérie se doit de mobiliser ses arguments pour s’affirmer comme nouveau marché à même de mettre en compétition les grandes puissances économiques de ce monde.
K.A