Législatives : Les candidats, entre promesses et folklore…

Au cinquième jour de la campagne électorale pour les législatives du 12 juin prochain, les partis et les candidats  « courtisent » le citoyen, ou plutôt quémandent sa voix, en vue de figurer dans le prochain parlement.

Ils ne cessent de seriner, tambour battant, en parcourant les contrées du pays que c’est là « un rendez-vous historique à ne pas rater pour élire des représentants capables de traduire sur le terrain leurs aspirations et le « changement tant souhaité par le peuple ».

Le citoyen créditera-t-il ses « enchanteurs » du dernier quart d’heure avant le scrutin? Notamment lorsque l’on sait, ce n’est plus un secret de polichinelle que le « nomadisme politique » demeure « un sport» savamment pratiqué par nombre de ces « papillons politiques».

D’ailleurs, le « nomadisme » politique est un fléau qui a gagné même les partis de l’opposition ces dernières années.

En effet, nombreux sont les candidats à la députation, comme par le passé, partisans ou indépendants qui ont « vadrouillé » d’un parti à un autre, balayant d’un revers de la main la conviction et l’éthique politique.

Ces « troubadours conjoncturels », ne finiront-t-ils pas comme nombre de leurs compères à « faire allégeance » une fois le quitus du citoyen accordé ? A cette fin, tous les slaloms sont valables, allant parfois d’un bord à un autre opposé.

Des candidats de « partis éprouvettes » qui ne font leur apparition que la veille d’une échéance électorale, sans ancrage au sein de la société, sans programme politique se décrètent du jour au lendemain des « messies » pouvant concrétiser les aspirations du peuple.

Tous les subterfuges politiques sont rappelés et usités à tout va ; « unité nationale », « ennemi de la nation » tapis sous l’ombre, « sécurité et stabilité nationale menacée » pour jouer sur la «fibre patriotique » du citoyen électeur. Pourvu que le citoyen aille voter et, une fois, le jour  J passé, ce dernier, tout comme les promesses faites seront remis au tiroir des oubliettes et ce, jusqu’à une autre échéance électorale.

Autrement dit, l’on se rappelle du citoyen, de ses aspirations et des conditions de vie qu’à des occasions électorales. Quid de la réaction du citoyen électeur ? Est-t-il dupe pour croire toutes les balivernes qu’on lui raconte lors des compagnes électorales moroses et insipides ?

En dernier lieu, le mot lui revient.

A.Ben Ali.

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