Le paludisme, l’autre inquiétude qui gagne du terrain dans le sud

Après le Covid -19, L’Algérie se retrouve face à une nouvelle épidémie à gérer… «Paludisme».

Alors qu’elle a été un pionnier mondial dans la lutte antipaludique, l’Algerie se trouve aujourd’hui dans une situation épidémiologique qui reste propice à une réintroduction sur son territoire de cette maladie surgie au sud du pays.

Plus de 1 100 personnes ont été touchées par cette infection potentiellement mortelle.

Et ce, à travers cinq (5) wilayas du sud. Selon un communiqué du ministère de la Santé daté du 01 Octobre, à Tamanrasset, deux (2) personnes ont succombé à la maladie. Un (1) autre décès a été enregistré à Djanet, à la wilaya d’Illizi. Ce qui porte le total à trois (3) décès dûs au paludisme en Algérie ; c’est suite aux récentes pluies que le paludisme a fait son retour en Algérie.

Ces cas sont « importés », et viennent essentiellement des pays frontaliers sahéliens ou d’Algériens ayant séjourné dans ces pays,précise le même communiqué des experts de la santé.

En une seule Wilaya « Tamanrasset » , en 48H le bilan s’élève à 1347 cas de contaminations soit une hausse de 429 cas par apport au dernier chiffre avancé par le ministère de la santé, de la population et de la réforme hospitalière.

le wali de Tamanrasset, Mustapha Guerriche Lors d’une visite effectuée ce samedi 03 octobre au service des maladies infectieuses de l’EPH de la ville, a tenu à préciser que le suivi de l’évolution de l’épidémie de la malaria s’étale sur 12 mois de l’année.

De janvier à Août de l’année en cours, seulement 344 cas ont été enregistrés à travers tout le territoire de la wilaya.

Les statistiques ont explosé durant le mois de septembre et ce début octobre en raison des fortes précipitations enregistrées dans les pays pourvoyeurs de ce parasite, explique-t-on à l’EPH.

A lui seul, l’EPH de Tamanrasset a reçu 787 paludéens avérés.

Alors que le ministre de la santé Abderrahmane Benbouzid a affirmé : « il est tout à fait habituel chaque année durant le mois de septembre d’avoir des centaines de cas de malaria, les pluies qui se sont abattues sur le sud algérien et les pays proches ont favorisé la propagation de la maladie », a-t-il expliqué.

S’exprimant sur le risque de le propagation de la malaria dans les wilayas du nord du pays, le ministre de le santé a indiqué que « le risque zéro n’existe pas », mais selon ses propos « le département de le prévention du ministère a pris les choses en main » pour endiguer sa propagation dans les autres wilayas…« les mesures on été prises, le médicament existe et les équipes qui se chargent de cette affection son déjà opérationnelles », a-t-il ajouté.

Sommes-nous devant une épidémie qui pourra nous apporter des surprises ? Puisque son vecteur est un élément libre…

Nadi.K

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