Le débat est désormais ouvert: Pas de 5 ème mandat, mais un 4 ème et demi

Les miracles à l’algérienne ! Au départ il était présenté tel un acte de sauvetage de la nation, un devoir religieux et un impératif vital. Le cinquième mandat qui a coûté tant de dissertations et de plaidoiries. Autant de batailles que de discours .

Fini ! On n’en parle plus ! Nul ne doit l’évoquer désormais. La formule qui emprunte les voies impénétrables de la métamorphose puisée du génie d’une magie politique propre à notre maison propose désormais un nouveau concept :La reconduction .

La continuité. Et Avril 2019 , cette échéance constitutionnelle tant attendue ? Faudra il revoir le calendrier ? Retoucher la constitution au nom de l’intérêt supérieur d’une nation qui écrase toutes les lois à la veille des élections présidentielles ? L’artifice est en train de gagner du terrain. Des adeptes . Et des clients y compris dans les rangs de ceux qui étaient censés représenter l’opposition . La machine du lobbying est mise en marche pour convaincre.

Séduire et surtout sensibiliser sur les potentielles incertitudes qui guetteraient le pays . De même que des promesses ne manquent pas au menu de tous ceux qui accepteraient de souscrire à l’idée d’un report des élections. De celle d’une prolongation du mandat du président. Une traversée de haut vol de cette échéance devenue au fil du temps une véritable problématique pour le système en place .

Désormais la route est ouverte non plus pour un cinquième mandat. Mais pour un quatrième et….demi. La mesure est toute faite . La constitution devra bientôt suivre. Le sénat et le parlement prêts à l’emploi. Aptes à trouver l’argument de valeur pour une perspective qui tend à devenir une évidence. L’effet des cadenas demeure dans l’air pour ce grand jeu d’ores et déjà fermé .

Abdelkrim A

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