La visite du MEDEF en Algérie : Ces parts de marchés que la France veut reconquérir

La visite de prospection effectuée en Algérie par une délégation du MEDEF intervient dans un contexte spécial , où les principaux axes déterminant l’acte d’investissement sont désormais à portée de tous.

Désormais, le code des investissements se décline sous de nouvelles facilitations et des avantages économiques indéniables.

Les opérateurs de toutes nationalités pourraient objectivement y trouver leur compte. Pour certains , à l’image des français dont la présence en investissement et en parts de marché a nettement reculé , l’heure est à la promptitude de décision.

Le Mouvement des entreprises de France (Medef) conduit par M. Geoffroy Roux de Bézieux a tenu à nez marquer son retour avec une visite d’affaires de deux jours en Algérie, au cours de laquelle, un forum d’affaires Algéro-français a eu lieu lundi, à Alger, organisé conjointement avec  la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) .

Geoffroy Roux de Bézieux a fait le déplacement accompagné  de représentants des compagnies Airbus-Hélicoptère, Alstom, EGIS, Natexis, Renault, Société Générale et Total Energie.

Après des discussions avec  le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar ,  Les deux parties ont évoqué durant cette rencontre à laquelle a pris part l’ambassadeur français à Alger, François Gouyette, les relations algéro-françaises dans le domaine de l’industrie et les moyens de leur renforcement.

Le  partenariat entre les hommes d’affaires des deux pays dans le cadre du nouveau système juridique encadrant l’investissement en Algérie, a été notamment évoqué.

A l’ouverture du forum, M. Sami Agli, en sa qualité de représentant du CAPC mais aussi de la toute nouvelle coordination du patronat , a lancé un appel aux entreprises françaises pour venir investir en Algérie.

«En mon nom et au nom de mes confrères chefs d’entreprises, publiques et privés, nous réitérons notre disponibilité et affirmons notre intérêt à accueillir et à accompagner toutes les entreprises françaises qui souhaitent investir en Algérie», a-t-il déclaré .

Pour le président du mouvement des entreprises de France, Geoffroy Roux de Bézieux «l’Algérie représente un marché potentiel, franchement méconnu en réaffirmant lors d’une conférence de presse tenue conjointement avec son homologue, la volonté des chefs d’entreprises françaises d’investir en Algérie.

Néanmoins,  Geoffroy Roux de Bézieux soulève quelques réserves . « Nous avons besoin de stabilité fiscale et juridique pour investir ».

« Les entreprises françaises souhaitent et sont prêtes à co-localiser…Le seul bémol, c’est que nous avons besoin de nous inscrire dans la durée et cette durée a besoin d’un cadre législatif clair. Nous avons besoin d’avoir la certitude que quand une loi dit une chose, la loi suivante de l’année d’après ne la changera pas…Je dis cela à la fois pour l’Algérie et la France où n’importe quel autre pays. Nous avons besoin de stabilité législative et fiscale », a-t-il lancé.

Le Forum d’affaires a permis à la partie française de prendre connaissance des nouvelles facilitations introduites  par  les changements apportés récemment au code des investissements. Il y est fait mention de facilitations et surtout de garanties, au sens plein.

Nadi. K

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