La Syrie empoisonne leurs relations : Tension entre Moscou et Ankara

La tension monte entre Ankara et Moscou.

En septembre 2018, alors que l’armée régulière de Bachar Al Assad et son allié russe devaient bombarder la région syrienne d’Idleb, considérée comme le dernier bastion des terroristes de Daech qui avaient fui les régions d’Alep, El Ghouta, Homs et Hama, La Turquie s’y était pour rappel opposée arguant que les frappes aériennes allaient causer la morts de civils, notamment des réfugiés fuyant les zones de combat et retranchés dans cette région.

Cet argument est aujourd’hui de nouveau brandi par Erdogan.

La mort jeudi de 33 soldats turcs tués au cours de frappes aériennes lancées par l’armée régulière syrienne n’a fait qu’exacerber les tensions entre la Syrie et la Turquie et a été à l’origine de la tenue hier d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU.

Une rencontre est néanmoins prévue ces jours ci entre Vladimir Poutine et Recep Tayeb Erdogan en vue d’enrayer les tensions dans cette région.

En guise de riposte la Turquie a attaqué des positions de l’armée syrienne et a annoncé avoir tué quelques 300 soldats syriens. Le Président turc qui a signé en 2016 un accord avec l’UE pour empêcher les réfugiés syriens de rallier l’Europe a menacé cette fois ci d’ouvrir ses frontières.

D’autre part, le Chef de la diplomatie turque a appelé Damas et Moscou à cesser leur offensive en vue d’une désescalade de cette situation dangereuse.

La question qui reste posée est inhérente à l’attitude soutenue par Washington de Tayeb Erdogan d’empêcher l’armée syrienne, appuyée militairement par la Russie, d’intervenir dans cette zone de désescalade qui compte encore des centaines de terroristes de Daech !

ABN

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