La France l’«ennemi traditionnel et éternel de l’Algérie »: Macron qualifie d’«inacceptables », les propos de Djaaboub

Entre l’Algérie et la France, ce n’est pas la lune de miel. En aucun cas. Bien au contraire, tout y est pour que la brouille persiste.

Les déclarations faites des deux côtés de la rive font que le ciel ne se dissipe jamais entre Paris et Alger.
Le 8 avril, El Hachemi Djaaboub, ministre du Travail, n’est pas allé par trente-six chemins en qualifiant  la France  «d’ennemi traditionnel et éternel » de l’Algérie.

Des propos qualifiés d’« inacceptables », par le président français, Emmanuel Macron.

Le président français est intervenu alors que les relations entre les deux pays ont connu un nouveau coup de froid après l’annulation de la visite du Premier ministre français Jean Castex à Alger, prévue dimanche dernier.

Dans un entretien accordé au journal français, Le Figaro, le président français a en effet, noté «quelques résistances » du côté algérien, tout en estimant que cela ne reflète pas la qualité des relations et la volonté de réconciliation des mémoires entre Français et Algériens qui, selon lui, est « très largement partagée ».

« Je crois au contraire que cette volonté est très largement partagée, notamment par le président (algérien ) Tebboune. Il est vrai qu’il doit compter avec quelques résistances… », a supposé le chef de l’État français. Le président français, joue ainsi la carte de l’apaisement.
Cependant, la hache de guerre est donc loin enterrée. Loin s’en faut.

La décision prise par le parti de Macron d’ouvrir une représentation dans les territoires occupés sahraouis, en dépit du bon sens et du nécessaire respect du droit international risque d’envenimer les relations entre les deux pays.

Y.O

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