Justice : Pas de remise en liberté de Saïd Bouteflika

La chambre d’accusation près le pôle pénal économique et financier de la cour d’Alger, a dit «non » ce mardi, à la demande de remise en liberté provisoire, de Saïd Bouteflika incarcéré à la prison d’El- Harrach.

Acquitté de l’accusation de « complot contre l’armée et l’autorité de l’État » pour laquelle il avait été condamné à une peine de 15 ans de prison ferme et incarcéré à la prison militaire de Blida, le frère cadet et conseiller de l’ancien président, Abdelaziz Bouteflika est, faudrait-il le souligner, inculpé de « blanchiment d’argent », de « financement occulte d’un parti politique », ainsi que la « dissimulation de revenus issus des affaires de corruption ».

Saïd Bouteflika fut l’influent conseiller spécial de son frère Abdelaziz pendant de longues années. Son pouvoir s’était renforcé au point d’être considéré comme le « président-bis», à mesure que déclinait la santé du chef de l’État, victime en 2013 d’un AVC qui l’a laissé paralysé et aphasique.

Après la démission forcée de ce dernier, Saïd Bouteflika a été cité dans plusieurs affaires de corruption, en compagnie d’anciens oligarques proches du clan de l’ex-président algérien.
Plusieurs caciques de l’ère Bouteflika ont été lourdement condamnés, dont Ali Haddad, l’ex-dirigeant de la principale organisation patronale algérienne, le Forum des chefs d’entreprises (FCE).

Y.O

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