Institution militaire-présidence : Tebboune remet les pendules à l’heure

Reportées pour cause de la maladie, par la suite de l’hospitalisation du président de la République, les rencontres Abdelmadjid Tebboune -médias nationaux, ont repris hier lundi.

Que faudrait-il en retenir ? Beaucoup de vérités assurément.

D’abord, c’était un président en pleine forme qui répondait à toutes les questions sans esquives.

En effet, le président Tebboune a même abordé une « question taboue ».
La relation Armée-présidence. Après avoir battu en brèche les rumeurs colportées contre sa personne, notamment celles en lien avec son état de santé et sa prétendue démission, le président de la République a nié avoir un conflit avec l’institution militaire, affirmant qu’il ne «décevra pas le peuple qui a placé sa confiance en sa personne ».

Il a également précisé que ces rumeurs avaient pour sources des sites électroniques dans un pays voisin diffusant depuis l’Europe.
« J’espère que cette rencontre sera bénéfique pour le simple citoyen qui ne sait plus, ni qui, ni quoi croire, on l’a rendu fou avec toutes ces rumeurs », a affirmé le président.

Affirmant que l’Armée nationale populaire (ANP) « a atteint un niveau de professionnalisme qui la tient à l’écart de la politique », le président de la République a assuré encore une fois, que c’est une armée disciplinée qui applique les instructions du Président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale ».

« L’ANP est mon plus fort soutien. Elle protège la patrie, la Constitution et les frontières », a soutenu le président Tebboune.

Préférant parler sans préjugés, ni arrières pensées, en s’adressant à « des personnes qui tentent de semer le désespoir chez les Algériens», le président de la République a dit que ces personnes constituent « une minorité qui tente d’imposer ses opinions à une majorité silencieuse.

Ce sont là, a-t-il poursuivi, des voix des parties étrangères à des fins connues, estimant que « la voix de cette minorité se fera entendre uniquement si elle est au service des intérêts du pays, sans pour autant imposer ses opinions à la majorité ».

« Nous n’avons aucun complexe d’ancien colonisé avec la France ».
Concernant les relations entre l’Algérie et la France, le Président de la République, a affirmé qu’elles étaient « bonnes » loin du complexe d’ancien colonisé  soulignant l’existence de lobbies en France qui cherchent à saper ces relations.

Le président réaffirme aussi ses « relations cordiales » avec le président Macron, relations qui ont permis de réduire la crispation dans les positions réciproques des deux pays.

A une question sur le dossier de la Mémoire, le Président Tebboune a fait remarquer que « les bonnes relations de l’Algérie ne sauraient être au détriment de l’Histoire ou de la mémoire ».

Y.O

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