Entre les BRICS et les Chinois, l’Algérie a fait son choix…

Le chemin du paradis passe par les BRICS !

C’est du moins ce que l’on a tenté de nous vendre.

Certains ont tellement insisté que l’on a failli comprendre que le sort de l’Algérie et de son avenir allait se jouer au sein des BRICS dont le sommet est prévu le 22 de ce mois en Afrique du Sud.

Il y sera question de plusieurs points notamment l’examen probable des 20 candidatures posées sur la table et dont l’acceptation est soumise à consensus des 5 pays membres , piliers soudés de ce groupe.

l’Algérie y va avec ses arguments, ses atouts et ses faiblesses. C’est un pays qui s’annonce en méga chantiers à ciel ouvert, avec un modèle économique naissant, et un potentiel minier de rang mondial. Mais surtout avec une position géopolitique qui ne peut laisser indifférents les acteurs majeurs des BRICS, dont spécialement la puissante Chine.

Il est vrai que l’économie algérienne pourrait être néanmoins, épinglée sur la persistance d’un marché parallèle qui constitue un facteur de contrainte pour les évaluations nécessaires.

Par contre si les BRICS envisagent d’accroître leur développement et étendre leurs investissements sur le continent africain où au sud ils comptent déjà sur l’Afrique du Sud, l’Algérie de par sa position face à l’Europe et au coeur d’un carrefour clé dans la région , devient de ce point de vue un espace incontournable pour les BRICS.

Et les chinois viennent de montrer qu’ils l’ont compris. Eux qui ont mesuré le sens stratégique que devrait potentiellement représenter l’Algérie en tant que partenaire pour accéder au continent et se positionner face à l’Europe.

Pour preuve, la Chine s’est dite prête à mettre 36 milliards de dollars d’investissements en Algérie. Ce chiffre a été annoncé par Abdelmadjid Tebboune de retour d’une visite d’État où il a fait le tour de plusieurs questions stratégiques avec le partenaire Chinois.

Historique,  ce chiffre reflète le haut niveau de confiance qu’accorde la Chine à l’Algérie. En tant que gisement d’affaires sûr et porteur.

La dimension qu’offre ce niveau déclaré de projets d’investissements chinois en Algérie, laisse imaginer la mesure de l’impact attendu sur le développement économique de l’Algérie. En emplois et en croissance, entre autres.

Avec cette cagnotte de 36 milliards de dollars de promesses à l’investissement direct qu’elle espère capitaliser, en plus de son offre d’association dans le capital de la banque des BRICS, l’Algérie aura au minimum réussi à convaincre la deuxième puissance au monde.

Ce serait alors, aux BRICS qu’incombera la mission « d’observateur »…

Karim.A

 

 

 

 

 

 

 

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