Elles coûtent 17 milliards de dollars par an : Ces subventions que le gouvernement ose remettre en cause… 

La levée définitive par l’Etat, des subventions se précise.

Relevant dans ce contexte que le montant des transferts sociaux, prévu dans le cadre de la Loi de finances pour l’année 2022, a atteint 1942 milliards de dinars, soit près de 17 milliards de dollars, le Premier ministre, ministre des Finances Aïmene Benabderrahmane, s’est montré catégorique dans ses réponses ce samedi aux députés de l’APN ayant émis des réserves quant au PLF 2020. 

« L’État continuera d’apporter un soutien social et d’accompagner les couches populaires vulnérables et n’abandonnera jamais son rôle social.Cependant, il n’est pas question que ce montant important soit accaparé par des personnes qui ne le méritent pas », a-t-il précisé.

« L’État ne l’acceptera pas », a soutenu le Premier ministre.

« Certains cercles veulent continuer à bénéficier de ces transferts en empêchant qu’ils arrivent à qui de droit. Nous voulons destiner ces transferts aux secteurs de la santé, de l’éducation et à l’amélioration les salaires », a-t-il encore souligné.

Quelle seront donc les catégories éligibles pour les subventions ciblées que l’Etat compte adopter dès janvier 2022 ?

Le gouvernement se dit compter sur les députés pour élaborer les listes.

« Nous allons définir ensemble, les catégories éligibles à travers la commission que nous allons mettre en place avec vous », a-t-il déclaré à l’adresse les députés.

M. Benabderrahmane a fait état, dans ce cadre, d’une étude approfondie lancée il y a plusieurs années, afin de fixer les modalités de ciblage des ménages éligibles aux subventions de l’Etat, avec le concours de plusieurs départements ministériels, notamment les ministères de l’Intérieur, des Finances et de la Solidarité nationale, en sus de l’Office national des statistiques (ONS).

En 2021, le groupe de travail, créé en 2006, a été élargi pour inclure des représentants du Conseil de la nation, lequel sera à nouveau élargi pour regrouper tous les experts et les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN).

Reste juste à savoir si le Gouvernement ira cette fois-ci au bout de sa réflexion sachant qu’il en a déjà été question sans que cela ne se traduise sur le terrain.
« La politique de subventions publiques est à corriger. Les couches défavorisées ne seront pas victimes d’une révision, les pouvoirs publics feront tout leur possible pour épargner les couches moyennes », avait pourtant assuré un ancien Premier ministre.
C’était en avril 2018.

Y.O

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