Communiqué : Déclaration du ministre français des affaires étrangères

  • Déclaration à la presse de M. Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires
    étrangères à l’issue de son audience auprès de M. Abdelmadjid Tebboune, président de la
    République algérienne démocratique et populaire
    Alger, le 12 mars 2020
    Mesdames, Messieurs,
    J’ai été reçu par le président Tebboune pendant très longtemps après plusieurs réunions que
    nous avons tenues aujourd’hui, avec mon ami Sabri Boukadoum, sur tous les sujets de
    partenariat entre l’Algérie et la France.
    J’étais déjà venu ici le 21 janvier et j’avais senti le message du président Tebboune qui
    souhaitait que la relation entre l’Algérie et la France soit un partenariat extrême. Et nous
    avions à ce moment-là établi une forme de feuille de route, de rendez-vous, d’itinéraire
    d’action, pour que ce partenariat extrême progressivement devienne une réalité. Nous n’y
    sommes pas encore, mais cette visite est une étape dans cette dynamique nouvelle entre
    nos deux pays.
    Nous avions aujourd’hui une réunion sur l’ensemble des enjeux économiques, ce partenariat
    économique que nous avions déjà initié dans le passé, mais qui retrouve de lavigueur.
    D’autant plus que le plan d’action proposé par le président Tebboune et son Premier
    ministre, récemment, permet de nouvelles ouvertures et une relation encore plus positive
    dans le domaine économique entre l’Algérie et la France qui se manifestera dans les
    semaines qui viennent.
    Nous avons aussi évoqué l’ensemble des questions de partenariat, que ce soit sur les
    questions mémorielles, que ce soit sur le calendrier à venir, puisque nous tiendrons au début
    du mois de juillet, avec les deux Premiers ministres, un comité interministériel de haut
    niveau, qui est une structure qui ne s’était pas réunie depuis longtemps et qui permettra de
  • faire le point sur l’ensemble de nos partenariats, ceux que je viens d’évoquer, mais aussi des
    questions culturelles, des questions universitaires, des questions de formation, des
    questions de jeunesse qui sont centrales dans nos relations.
    J’ajoute que sur les questions internationales, en particulier sur deux grandes situations
    conflictuelles que nous connaissons, à la fois en Libye et au Sahel, nos positions sont très
    proches. Nous avons pu le constater, à la fois au sommet de Berlin au mois de janvier, puis
    au sommet de Pau concernant le Sahel. Et nous voulons continuer à agir ensemble, dans la
    transparence et la confiance, mais aussi avec la volonté, le plus rapidement possible,
    d’établir la paix dans ces deux régions qui nous sont proches, à l’un et à l’autre.
    Merci de votre attention./.

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