Ce que promet Eric Zemmour aux Algériens…

Encore une fois, Eric Zemmour déverse sa haine contre l’Algérie.

Le candidat de l’extrême droite à la présidentielle française, ne rate presque plus aucune occasion pour s’attaquer aux algériens et leurs dirigeants.

Voulant critiquer l’attitude du président français Emmanuel Macron avec les responsables algériens, Zemmour dit vouloir leur parler « entre hommes, entre gens responsables ».

« C’est notre faiblesse qui rend les dirigeants algériens arrogants, mais ils respecteront des gens qui se respectent », a-t-il lancé mardi devant l’Association de la presse étrangère (APE).

Plus que ça, le candidat ex-polémiste ajoute : «ils comprendront ce que je leur dirai, qu’il n’y a aucune culpabilité française ». Une allusion à peine voilée aux gestes de Macron durant la brouille qu’ont connue les relations entre Alger et Paris dernièrement.

Comme cela ne lui suffisait pas, Eric Zemmour aborde d’autres questions plus sensibles encore. D’abord, s’il est élu président, il « supprimera », a-t-il promis les accords de 1968 qui régissent la circulation, le travail et le séjour des Algériens en France.

« il faudra que l’Algérie arrête de considérer que la France est le déversoir de son excès démographique », a-t-il lancé dans la foulée.

Idem pour la question mémorielle qu’il abordera avec légèreté alors qu’il s’agit d’une question de colonisation que Macron avait qualifié de « crime contre l’humanité ».

Tout en reconnaissant qu’il y a eu « des massacres, des affrontements », Zemmour estime qu’« en face, ils ne combattaient pas avec des roses », oubliant ou faisant semblant d’oublier que les Algériens ne faisaient que défendre leur terre et patrie ; ce qui est tout à fait un droit !

« Pas de repentance » !

Pour justifier ce système, Eric Zemmour explique que la France n’est pas le seul pays colonisateur au monde. « Si nous avons colonisé l’Algérie pendant 130 ans, nous n’avons été ni les premiers ni les seuls, l’Algérie a toujours été une terre de colonisation, par les Romains, les Arabes, les Turcs, les Espagnols… », a-t-il déclaré, non sans vanter ce qu’a « laissé » la France en Algérie, citant « les routes, les instituts de santé et le pétrole que la France a trouvé et qui permet de nourrir 40 millions d’Algériens».

Arrive enfin la question des excuses de la France officielle que l’Algérie continue de revendiquer. Sur ce, le candidat de l’extrême droite ne va pas par trente six chemins, l’excluant d’emblée s’il est élu président. « La repentance ne sera même pas un sujet de discussion », a-t-il dit.

Aziz T.

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