Birmanie: Les militaires passent aux commandes

Dans les premières heures du lundi 1er février, les militaires ont pris le pouvoir en Birmanie en procédant à l’arrestation de plusieurs dirigeants de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), le parti d’Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la paix 1991 et aujourd’hui dirigeante du pays.

Réagissant à ces evénements, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a exprimé, selon plusieurs médias, « sa préoccupation sur la situation dans le pays, soulignant que la prise du pouvoir par les militaires porte un coup dur aux réformes démocratiques.
«Le Secrétaire général condamne fermement la détention du Conseiller d’Etat Daw Aung San Suu Kyi, du Président U Win Myint et d’autres dirigeants politiques à la veille de la séance d’ouverture du nouveau parlement birman», a dit son porte-parole, Stéphane Dujarric, dans une déclaration de presse publiée lundi matin.

Le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Volkan Bozkir, s’est déclaré profondément préoccupé par les récents événements en Birmanie. «J’appelle à la libération immédiate des dirigeants politiques détenus», a-t-il dit sur Twitter.

Après ces arrestations, l’armée a proclamé l’Etat d’urgence dans le pays pour une période d’un an. Selon les informations rapportées par les médias, le chef de l’armée, le général Min Aung Hlaing dispose désormais de tous les pouvoirs, tandis qu’un autre général, Myint Swe, a été désigné président par intérim du pays.

Y.O

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Fermer