Belmadi parle de sabotage et fustige le directeur de Tchaker

A 24h du match face au Djibouti, comptant pour la première journée des éliminatoires du Mondial 2022, le sélectionneur national, Djamel Belmadi a tenu une conférence de presse au CTN de Sidi Moussa pour évoquer la préparation de cette partie et de celle qui vient après face au Burkina Faso (7 septembre à Marrakech) mais aussi revenir notamment sur l’état désastreux dans lequel se trouve actuellement la pelouse du stade Mustapha Tchaker de Blida qui va abriter la rencontre de demain.

Ainsi, fidèle à ses habitudes, Belmadi n’a pas mâché ses mots, critiquant ouvertement le directeur de l’enceinte.

Le coach national est allé loin dans ses propos, accusant même Kamel Nasri, le premier responsable dudit stade « d’incompétent » parlant même de « sabotage » qui vise la sélection nationale :

« Je vais prendre quelques minutes pour parler de la pelouse de Tchaker. Sincèrement, j’ai été très surpris en découvrant l’état dans lequel se trouvait cette pelouse actuellement alors qu’elle était parfaite au mois de juin dernier. La pelouse est catastrophique et qu’on ne vienne surtout pas me parler de chaleur, de conditions climatiques ou un truc de champignon… Au Qatar, là où je réside, les températures dépassent les 50° et atteignent parfois les 60° et les pelouses des 30 stades que compte le pays restent parfaites. Le responsable du stade est incompétent et irresponsable et tout cela a été fait exprès », a-t-il précisé avant d’ajouter :

« C’est du sabotage ce qui s’est passé. Je le dis ouvertement. Cela va avantager en plus le Djibouti qui va venir défendre derrière. Je suis dépité… tout cela parce que le responsable du stade n’a pas signé le contrat d’entretien de la pelouse. Et quand je suis allé au stade il y’a quatre jours de cela pour voir cette pelouse, j’ai vu qu’il y’avait 10 mecs en costumes qui m’attendaient… ils pensaient que j’allais venir discuter et sourire avec eux, mais je ne les ai même pas salués. Je suis resté 10 secondes et je suis reparti. »

Et de conclure : « Le pire, c’est qu’il n’y a aucun stade en Algérie qui répond aux normes. Même à Oran, la pelouse est catastrophique et je n’irai pas jouer dans un stade où on programme des barbecues… ».

R. A.

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