Stress hydrique : Les instructions de Tebboune

Le dessalement de l’eau de mer a été retenu par le gouvernement comme la solution alternative pour faire face au phénomène du stress hydrique et que l’objectif fixé dans la stratégie tracée en la matière est d’atteindre un taux de production de 50 % d’eau potable à partir de l’eau de mer dessalée à l’horizon 2030, et ce à la faveur de la réalisation de plusieurs nouvelles stations de dessalement à l’Est et à l’Ouest d’Alger, afin de réduire à 20% le recours aux eaux de barrages.

Ces nouveaux projets pourront répondre à tous les besoins de la population de la capitale, dont le nombre s’élèvera dans les années à venir à six millions de personnes, selon le président de la République qui a annoncé le lancement de projets similaires dans la wilaya d’Oran ainsi que dans d’autres villes.

Ce dimanche, le président de la République Abdelmadjid Tebboune, qui présidait un Conseil des ministres, a rappelé que la sécurité hydrique en Algérie ne saurait se réaliser sans le dessalement de l’eau de mer, « d’où l’impératif d’accélérer l’entrée en exploitation des cinq stations de dessalement ».

Il a dans ce sens, ordonné l’arrêt de toutes les opérations de forage de puits destinés à approvisionner les réseaux d’alimentation avec les eaux souterraines, dans l’objectif de préserver les réserves stratégiques et de protéger la flore contre les risques écologiques.

Le chef de l’Etat a également insisté sur la nécessité d’une gestion optimale des eaux de barrage de manière à assurer une distribution équilibrée entre les wilayas.

Y.O

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