Massacres de Gaza: Israël de plus en plus isolé

Trente jours après le début de la guerre en Palestine, Israël est de plus en plus isolé.

Au fur et à mesure que l’Etat hébreu accentue ses attaques et ses multiples  crimes contre les populations civiles de Ghaza, la communauté internationale, y compris parmi ses amis, prend ses distances.

Parmi les pays qui commencent à prendre leur distance vis-à-vis d’Israël, les pays arabes qui ont signé les Accords d’Abraham figurent en bonne place.

Après la Jordanie qui a déjà retiré son ambassadeur de Tel Aviv et renvoyé l’ambassadeur israélien, c’est au tour du Bahreïn de faire la même chose. Le royaume du Golfe a ainsi rappelé son ambassadeur en signe de protestation face aux violations des droits de l’Homme et surtout aux massacres perpétrés par l’armée israélienne.

Il a été suivi par la Turquie qui a rappelé son ambassadeur à Tel Aviv. Mais le président Recep Tayyip Erdogan a d’ores et déjà précisé qu’il n’avait pas l’intention de rompre les relations avec Israël, mais qu’il n’allait plus « parler à Netanyahou ».

Même parmi les soutiens inconditionnels d’Israël, les critiques ont fusé. C’est le cas de la France qui montre de plus en plus son agacement face aux « crimes » commis par l’entité sioniste.

Ce sentiment est également exprimé par beaucoup de pays européens, notamment l’Espagne et le Portugal, en plus du haut représentant européen à la politique Etrangère, Josep Borrell, qui s’est dit « horrifié » par les images de morts civiles palestiniens.

D’autres pays, notamment ceux de l’Amérique latine, sont plus virulents. Ainsi, la Bolivie, le Guatémala et la Colombie ont chassé les ambassadeurs d’Israël.

Le président du Venezuela, Nicolas Maduru, a accusé l’Etat hébreu d’avoir opéré « un génocide ».

La Chine, jusque-là prudente, accuse, elle aussi, Tel Aviv d’être responsable de ce qui se produit actuellement en Palestine.

Ces critiques sont encore plus acerbes et précises de la part des ONG et organisations internationales.

Amnesty International évoque « des crimes de guerre » commis par l’armée sioniste à Gaza, tandis que le secrétaire général des Nations-Unies ne cesse d’appeler au « cessez-le-feu » et accuse Tel Aviv de s’adonner à « des assassinats d’enfants et de femmes ».

Et les cris d’indignation ne cessent de se multiplier. Ils vont se renforcer au fur et à mesure que les massacres s’accentuent.

Akli O.

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