Les détails et les chiffres du bilan de la lutte contre la corruption

Ce mercredi 9 juin 2021 au cours  d’une conférence de presse, Le Procureur de la République au Pôle pénal économique et financier près le tribunal de Sidi M’hamed (Alger), Chaker Kara, a détaillé en chiffres ,  le bilan du pôle pénal et financier durant la période de septembre 2020 à mai 2021.

Neuf mois après la création du pôle spécialisé dans la lutte contre les crimes économiques et financiers, le procureur général a fait état de la saisie de 750 biens immobiliers, représentant 23 % du total des biens saisis, ainsi que 1780 biens mobiliers avec un taux de 43%.

Le tribunal a ordonné la saisie de 1011 comptes bancaires ce qui représente 32% et cinq indices bancaires avec un taux de 0,16% des meubles 1780 transférés au taux de 43 %.

le nombre de personnes poursuivies était de 723, dont 527 hommes et 47 femmes et 149 personnes morales, précisant que le nombre de personnes en garde à vue a atteint 55 personnes, le nombre de personnes sous contrôle judiciaire a atteint 151, ces personnes sont poursuivies pour plusieurs chefs d’accusation, notamment «octroi d’indus avantages lors de la passation de marchés publics, abus de fonction, dilapidation de deniers publics et dissimulation de revenus de crimes de corruption ».

409 personnes poursuivies dans ce cadre sont des fonctionnaires publics et 314 des opérateurs privés, a indiqué le Procureur de la République.

Encore des chiffre, 21 mandats d’arrêt internationaux ont été tous publiés et généralisés sur la base d’avis de recherche internationaux lancés par l’Interpol et faisant l’objet de demandes d’extradition auprès des pays où se trouvent les individus concernés.

“Le nombre de requêtes judiciaires internationales émises est de 53 adressées principalement à la Suisse, la France, l’Espagne, l’Italie, le Luxembourg, , le Panama, l’Irlande du Nord, la Chine, ainsi que les États-Unis d’Amérique, le Canada et les Émirats arabes unis”, a rajouté M. Chaker Kara assurant que l’argent volé sera récupéré tout en justifiant le retard des récupérations par la différence des systèmes juridiques et judiciaires des pays concernés et l’absence de conventions internationales bilatérales.

Nadi. K

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