Interdiction de l’enseignement du programme français dans les écoles privées: Cela « relève du respect des lois de la République »

L’interdiction de l’enseignement du programme français dans les établissements scolaires algériens privés, fait encore couler beaucoup d’encre.

Ce samedi, ce sont deux ministres à avoir pris la parole pour défendre une «décision souveraine », prise par l’Algérie.

« L’enseignement du programme national dans les écoles privées relevait du respect des lois de la République et ne ciblait aucune langue étrangère », a en effet affirmé le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belaabed.

Relevant que le programme national «reflète les éléments constitutifs de l’identité nationale et les valeurs et l’histoire de la société», Abdelhakim Belaabed, qui s’exprimait lors d’une conférence organisée par le ministère de la Communication sur l’évaluation des opérations de recrutement dans différents secteurs s’est montré formel et catégorique.

« Les écoles privées doivent se conformer au programme établi par le ministère de l’Education nationale » a, d’emblée, affirmé Abdelhakim Belaabed, dans son intervention.

Pour lui, les 680 écoles privées censées se conformer « au programme national », car, a-t-il expliqué, il s’agit d’une question de souveraineté, d’autant que les programmes du ministère de l’Éducation sont « issus de la culture et de l’histoire algériennes et ne devraient pas être éclipsés par la culture d’autres pays ».

«Nous appliquons la loi et nous ne ciblons aucune langue étrangère ou système d’enseignement. Au contraire, nous cherchons à promouvoir les langues étrangères», qui sont «un acquis pour le système éducatif national», a-t-il soutenu.

« Ces écoles (privées) sont régies par des textes de loi qui les obligent à enseigner le programme national « a indiqué de son côté par la même occasion, le ministre de la Communication Mohamed Laagab s’interrogeant sur la possibilité avant «d’enseigner dans d’autres pays le programme national sans autorisation ».

A ce propos, le ministre de la Communication, Mohamed Laagab, a rappelé qu’au cours des années précédentes, « certaines écoles avaient profité de la perte d’autorité de l’Etat pour des programmes étrangers ».

Y.O

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