Ammar Belhimer l’a encore une fois réaffirmé: La presse « papier, c’est fini ».

La presse  « papier » est selon toute vraisemblance condamnée.

Elle risque tout simplement de disparaître avec l’avénement de l’Internet et les nouvelles technologies de l’information.

Intervenant ce lundi, à l’inauguration de l’exposition du quotidien El Moudjahid, le ministre de la Communication, Ammar Belhimer, est formel. « Les journaux quotidiens en format papier vont disparaître « a-t-il déclaré.

L’Algérie compte aujourd’hui près de 200 titres de la presse écrite, qui cherchent à se faire une place dans un paysage médiatique en pleine mutation. La tâche n’est nullement facile.

Dans une nouvelle approche des médias, le ministre de la Communication, mise sur la transition numérique de la presse écrite qui est, selon lui, une «nécessité impérieuse», soulignant l’évolution de la scène médiatique, marquée notamment par l’abandon par plusieurs journaux de la version papier pour se tourner vers l’édition électronique.

Pour donner une assise juridique à la presse électronique qui compte déjà plusieurs sites d’information, un décret exécutif fixant les modalités d’exercice de l’activité d’information en ligne et la diffusion de mises au point ou rectifications sur le site électronique, a vu le jour en 2020.

Le ministre qui n’a de cesse d’affirmer le soutien de son département à la presse électronique, avait affirmé que «la presse papier est finie», appelant les jeunes diplômés à se lancer dans la création de sites d’information de proximité et spécialisés.

En chiffres, plus de 140 accusés de réception de déclarations de sites électroniques ont été remis durant le premier semestre de l’année 2021 et ce, aux fins de les domicilier «physiquement et logiquement» avec l’extension du nom de domaine (.dz).

Y.O

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