Relations commerciales avec l’Espagne : Reprise autorisée…

La suspension des relations commerciales avec l’Espagne est désormais levée.

C’est l’association des banques et établissements financiers ( ABEF) qui l’a annoncé ce jeudi dans une note adressée aux banques de la place.

Le texte signé par le délégué général de l’ABEF, mentionne « , j’ai l’honneur de porter à votre connaissance qu’à l’issue de l’opération d’évaluation du dispositif… en concertation avec les acteurs du commerce extérieur, les mesures conservatoires ne sont plus de mise».

Dans la même journée , quelques heures avant la note de l’ABEF, l’autorité monétaire , la Banque d’Algérie, est sortie de son silence en adressant à la communauté bancaire une instruction qui allait agir directement sur ce cas de figure .

Dans son instruction la banque d’Algérie prend le soin d’eviter de faire référence à la problématique du gel des opérations de commerce avec l’Espagne. Pourtant c’est ce dossier tant controversé  qui a rendu nécessaire son intervention. Quoi que tardive.

Dans ce texte,  la banque des banques , renvoie la communauté bancaire à ses responsabilités en matière de gestion des risques et d’évaluation des opérations de domiciliation.

Il faut savoir que le gel du commerce extérieur avec l’Espagne a fait craindre le pire au gouvernement de Pedro Sanchez . L’Espagne affichait une moyenne de 3 milliards de dollars d’échanges avec l’Algérie.

Ce qui a poussé ce pays à solliciter l’intervention de l’UE . Cette dernière  avait interpellé les autorités algériennes sur ces restrictions commerciales intervenues au lendemain de la décision algérienne de suspendre le traité d’amitié et de bon voisinage avec l’Espagne.

La mesure a également provoqué des dégâts en Algérie où plusieurs opérateurs notamment privés se sont vus bloqués dans leurs business.

Des marchandises bloquées dans les ports, mauvaise interprétation de la note confuse de l’Abef et fuite en avant des douanes ainsi que de l’autorité monétaire devant des cas d’importation de biens intervenus avant l’entrée en vigueur de la suspension. Un cafouillage chèrement payé par les opérateurs économiques . D’autant qu’il s’agissait de clarifier l’attitude à adopter entre marchandises d’origine espagnole provenant de pays autres que l’Espagne et de marchandises non espagnoles mais provenant d’Espagne.

Des investisseurs algériens en relation contractuelle de partenariat avec des opérateurs espagnols ont vu durant ces 2 mois de suspension , leurs projets totalement mis en difficulté.

A.A

 

 

 

 

 

 

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Fermer