Réagissant à sa «destitution » : Hanoune dénonce et se dit « très sereine »
La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), n’a pas tardé à réagir à la réunion organisée ce samedi à l’hôtel Mazafran, sanctionnée par l’annonce de sa «destitution ».
« C’est une opération totalement extérieure au Parti des travailleurs », a dénoncé Louisa Hanoune, dans une vidéo, diffusée à travers la page facebook du PT. Refusant de parler d’un quelconque mouvement de redressement, elle qualifie les « dizaines » de personnes qui se sont réunies à Zeralda d’un « ramassis» qui a agi en présence d’un huissier de justice. Ces individus qui « prétendent être soutenus par des parties » au pouvoir, a-t-elle rappelé, « ont recouru au faux et usage de faux » et « ont illégalement utilisé le logo du parti ».
Louisa Hanoune affirme que les initiateurs de la réunion dont les noms sont inscrits sur l’autorisation de la wilaya d’Alger, « n’ont aucun lien organique avec le PT ». Pour remplir la salle, « ils ont fait dans un ramassis de partout », a-t-elle ajouté, assurant que la majorité des présents « n’a jamais milité au sein du parti », d’autres «ont cessé de militer depuis 7, voire 10 ans » en plus «d’anciens députés exclus » dont certains sont actuellement structurés dans d’autres partis.
Rappelant « la conformité » du ministère de l’Intérieur aux décisions entérinées par le congrès de décembre 2018, puis le Comité central de 2019 et dans « sa composante actuelle», la patronne du PT explique que « seules les dites instances sont habilitées à convoquer une réunion, utiliser le logo et le cachet du parti».
Mme Hanoune s’est dit « très sereine», diminuant de l’importance de ce mouvement, elle qui rappelle que durant ces ses 46 ans de combat, « ni les derniers 9 mois de prison, ni les emprisonnements de 1983 et de 1984, ni encore le kidnapping de 1988 ne (l’ont) brisée».
Enfin, le PT a déjà commencé à « préparer sa défense » pour faire avorter cette opération, car, a insisté sa secrétaire générale, « nous sommes un parti légaliste ». « La loi, le bon droit et la légitimité sont de notre côté », a-t-elle conclu.
Aziz.T
