Qualité et exportation des dattes Algériennes : le Ministère de l’agriculture dément et rassure

Accès fluide des dattes algériennes aux marchés internationaux.

Une  réaction bien assumée des services de l’agriculture .

De quoi rassurer les consommateurs et mettre fin à toutes spéculations quant aux prétendus risques sanitaires,  liés à l’usage des pesticides dans les récoltes des dattes.

Le ministère de l’agriculture se veut catégorique et évoque les conventions internationales en matière d’usages phytosanitaires.

Le département de l’Agriculture et du Développement rural a affirmé, samedi dans un communiqué, que les dattes algériennes exportées « ne connaissent aucun obstacle dans leur accès aux marchés internationaux », soulignant que les quantités exportées étaient appelées à la hausse.

« Suite aux informations relayées récemment sur les réseaux sociaux, selon lesquelles une cargaison de dattes destinée à l’exportation à des pays étrangers aurait été retournée, le ministère tient à apporter des précisions à ce sujet en vue d’éclairer l’opinion publique », lit-on dans le communiqué.

« Les pesticides utilisés pour lutter contre les parasites végétaux ou animaux des cultures sont homologués et inscrits sur l’Index des produits phytosanitaires à usage agricole adopté par la Commission nationale intersectorielle d’homologation (Agriculture, Commerce, Santé…) ».

La Commission a « homologué depuis 2010 l’insecticide «Diflubenzuron» pour lutter contre le Boufaroua (araignée minuscule) et le Myeloïs (ver de la datte).

Son homologation a été renouvelée en 2020 après vérification par les membres de ladite Commission que le pesticide répondait aux exigences phytosanitaires applicables au niveau international », a précisé la même source.

Le ministère a relevé que « l’utilisation du +Diflubenzuron+ a donné des résultats positifs dans la lutte contre le Boufaroua (araignée minuscule) et le Myeloïs (ver de la datte), depuis son homologation en 2010, assurant qu’il n’avait aucune répercussion sur la santé humaine, au vu de sa capacité à se dégrader en moins de 14 jours. Il est, de ce fait, impossible d’en détecter des résidus sur des dattes destinées à l’exportation 8 mois plus tard », ajoute le document.

« L’Algérie, en sa qualité de membre de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV), représentée par le ministère de l’Agriculture, n’a été destinataire d’aucune plainte ou note officielle de la part des représentants officiels de la santé des végétaux dans les pays importateurs, concernant le refus de nos dattes pour des raisons de santé végétale, ce qui prouve que nos dattes ne connaissent aucun problème quant à leur accès aux marchés internationaux », précise le ministère, soulignant que « les exportations de nos dattes connaissent, actuellement, une tendance haussière, contrairement aux informations fallacieuses relayées sur les réseaux sociaux aux fins d’attenter à la renommée de notre produit national ».

« Il est clair que la campagne de lutte contre le Boufaroua (araignée minuscule) en utilisant le +Diflubenzuron+ prend fin le 30 août de chaque année.

Le traitement s’effectue avant la maturation du fruit », a-t-il expliqué, affirmant qu’il « n’y a pas de résidus des substances de traitement sur les dattes, en témoignent les analyses faites sur des échantillons au niveau des laboratoires agrées ».

Le ministère de l’Agriculture rassure que « la programmation des opérations d’exportation se déroule dans de bonnes conditions pour la prochaine campagne », ajoutant que « des milliers de tonnes de dattes, toutes variétés confondues, sont exportés sans aucun problème ».

« Toutes informations attestant du contraire sont infondées et non crédibles », insiste le ministère, ajoutant que « les services de contrôle accordent un intérêt particulier et extrême aux conditions de salubrité pour garantir un produit de qualité supérieure valable tant aux citoyens que pour les exportateurs ».

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