Obligation de confidentialité et de discipline: L’exigence de Tebboune…

L’exigence de discipline et surtout de confidentialité, désormais opposable à tous les cadres de l’État.

C’est du moins ce que nous apprend une dépêche de l’APS qui souligne l’entrée en vigueur de mesures décidées par le chef de l’État afin de mettre fin à d’anciennes pratiques.

La dépêche souligne d’ailleurs que les résultats de cette rigueur qui s’impose à tous ont commencé à devenir Visibles. Elle en veut comme preuve, les récents changements de Walis ou de ministres qui ont été opérés dans la plus grande sérénité , à l’abri des fuites et des scoops médiatiques.

Le président Tebboune exige discipline et confidentialité dans la gestion des affaires de l’Etat.

Des dispositions semblent avoir été prises au plus haut niveau pour empêcher  les fuites et autres rumeurs sur les décisions et sur  toutes autres démarches liées à la gestion des affaires du pays.

Qu’il s’agisse de nominations ou de limogeages, la présidence tient à garder le niveau supérieur de la discrétion et de la confidentialité . Et c’est ce qui s’est traduit par l’absence de spéculations et autres fausses lectures qui ont durant longtemps accompagné, voire perturbé les annonces  sur les remaniements et les mouvements de cadres supérieurs de l’État.

Tebboune a opté pour le verrouillage des circuits de la désinformation et des fuites en imposant à son entourage l’obligation de confidentialité et de discipline.

La gestion du palais d’El-Mouradia n’est plus informelle et désordonnée, comme c’était le cas durant plus de deux décennies.

Le président de la République a tenu à moderniser et à professionnaliser le fonctionnement de la première institution du pays. Rien n’est laissé au hasard.

L’exemple de l’annonce des nominations décidées par le président de la République illustre le changement de paradigme au sein du Palais.

Rien ne filtre avant la publication du communiqué de la présidence. Aujourd’hui, aucun média ne s’aventure à spéculer sur les noms des partants et des arrivants. Fini le temps des fausses et vraies rumeurs où un journal électronique et une chaîne TV bien connus, avaient la liste transmise par le palais, des changements 48 h avant l’agence de presse officielle. Les choses ne tournaient pas rond à cette époque.

Le dernier mouvement opéré dans le corps des Walis, décidé par le président de la République, après trois mois d’un minutieux travail d’évaluation du rendement de chaque Wali n’a pas dérogé à la règle instaurée par le locataire du palais d’El-Mouradia.

Même les cadres concernés par ce mouvement étaient informés quelques petits instants avant l’annonce officielle.

Le président Tebboune a montré la voie. C’est pourquoi il a exigé de ses ministres « confidentialité » et « discipline », ils doivent veiller particulièrement au respect de ce qui se discute au Conseil des ministres et aux réunions du gouvernement, il y va de la crédibilité de l’Etat.

R.P/ APS