L’Espagne renvoie les clandestins algériens
L’Algérie a signé un accord avec l’Espagne au début du mois de décembre pour l’expulsion des sans-papiers algériens présents sur son sol.
L’Algérie est le troisième pays qui accepte le retour de ses migrants clandestins, après le maroc et le mauritanie,
« Trois bateaux affrétés pour expulser des sans-papiers vers l’Algérie » une annonce qui a fait le tour des Medias algériens en soulignant bien sûr le coût de l’opération .
Le ministère de l’Intérieur espagnol a conclu un accord avec la compagnie maritime Transmediterránea pour l’affrètement de trois bateaux en vue de l’organisation d’une opération d’expulsion de migrants vers l’Algérie, rapporte, ce mercredi 23 décembre, le journal local El Independiente.
Selon la même source d’information le nombre des migrants clandestins est estimé à plus de 10 000 Algériens .
Le coût de cette opération s’élève à 65 000 euros environs pour chaque bateau, selon ce qui a été annoncé. L’Espagne pourrait financer ces trois navires via un fonds spécial de l’Union européenne.
Aucune information n’est donnée sur la date du départ ou le nombre exact des clandestins Algériens.
A signaler que plus de 200 expulsions enregistrées depuis le début du mois de novembre, réalisées dans un silence médiatique total.
la police des frontières du port d’Oran a accueilli 160 des harragas expulsés d’Espagne , âgés de 20 à 35 ans, ces derniers étaient maintenus au niveau des camps d’Alméria et l’expulsion d’une autre dizaine de harragas à bord d’un bateau de voyageurs espagnol qui a accosté dans la soirée de mardi 1 Décembre au port de Ghazaouet dans la wilaya de Tlemcen.
Il faut préciser qu’une fois pris en charge par la police algérienne des frontières, les harragas sont remis entre les mains de la police judiciaire qui, à son tour, se charge de les présenter à la justice.
Quel sort attend ces jeunes qui ont fui le pays et qui font l’objet d’un retour forcé et dans quelles conditions s’est déroulée leur expulsion en plein crise sanitaire ?
Nadi. K
