Législatives : Encore une fois,la «majorité» a dit « NON » aux élections
La moyenne du taux de participation dans les élections législatives a atteint 30,20% au niveau national à la fermeture des bureaux de vote à 20H00, a annoncé samedi soir le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi.
C’est le score plus faible depuis au moins 20 ans pour des législatives À titre de comparaison, il se situait à 35,70 % lors des dernières législatives de 2017 (42,90 % en 2012). Les électeurs étaient également « absents » lors du referendum populaire portant sur la révision constitutionnelle de novembre 2020.
Au delà, des « chiffres », que faudrait-il retenir si ce n’est le désintéressement total des Algériens vis-à-vis de l’acte de voter ?
En effet. On l’a souvent dit et écrit. Les Algériens ne s’intéressent plus disons-le clairement, ne font plus confiance à l’urne.
L’opération du vote semble avoir été entièrement « rayée » de la liste de la majorité des préoccupations des Algériens.
Ils l’ont d’ailleurs démontré une deuxième fois, en l’espace de moins de deux ans. Rappelons que même les présidentielles de décembre 2019, n’ont pas vu l’engouement attendu.
Seuls 40 % des voix, ont été exprimées, soit une abstention record pour une telle élection.
Les salles vides durant la campagne électorale en disait long. Aucun des chefs de files en lice pour les législatives n’a pu amadouer l’électeur algérien. D’habitude peu « politisé », il a fini selon toute vraisemblance, par bien comprendre « le jeu politique ». Ni les « démocrates », ni les indépendants ni encore moins les islamistes, n’ont pu « séduire ».
Bien au contraire, que des discours populistes entendus durant les vingt et uns jours qu’aura duré la campagne électorale. La donne changera-t-elle un jour ? La question reste posée……
Y.O
