Industrie pharmaceutique : l’insuline dernière génération sera fabriquée en Algérie

Un Observatoire national de veille sur la disponibilité des produits pharmaceutiques installé récemment.

Évoquant le rôle de cet, organisme, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, a fait savoir qu’il doit permettre d’assurer la disponibilité des médicaments essentiels, « en associant l’ensemble des acteurs du secteur dont les prescripteurs en amont de la chaine ».
« Ainsi, l’Observatoire communique au terme de chaque mois une liste des produits en rupture aux prescripteurs pour qu’ils puissent orienter leurs prescriptions vers des produits disponibles de la même classe thérapeutique », a en effet, expliqué Lotfi Benbahmed, ce dimanche matin, lors de son intervention sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale.

«Il s’agit de lutter efficacement à travers cette opération contre les ruptures de produits pharmaceutiques», a-t-il soutenu.

Par ailleurs, le ministre de l’Industrie pharmaceutique a annoncé le début de la production d’insuline en Algérie, de dernière génération, d’ici l’autonome 2022, et ce « grâce à deux partenariats avec des multinationales, dont un implique le groupe public Saïdal ».

Selon Lotif Benbahmed, « au-delà de cette autonomie de production à cette échéance, l’Algérie pourra exporter l’insuline et réaliser une économie de 400 millions de dollars sur sa facture d’importation ».
«On deviendrait ainsi la seule plateforme avec deux unités de production d’insuline de dernière génération en full process en Afrique», a-t-il prévu, ajoutant que Saïdal pourra également produire un médicament prescrit pour les insuffisances thyroïdiennes «le Levothyrox» dont une partie de la production sera destinée vers l’Europe.

Y.O

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