Zones d’ombre: Le ministre de l’intérieur et les 48 walis face au défi de Tebboune

Particulièrement interpelé par le président de la république  dans sa dernière vidéo , le ministre de l’intérieur Kamel Beldjoud  a la lourde responsabilité d’honorer un des points prioritaires du programme de Tebboune : La prise en charge des populations défavorisées .

Pas moins de 8 millions de personnes ont été officiellement recensées dans ces coins oubliés de l’algérie profonde ; les zones d’ombre .

Où en est on ? Et pourquoi Tebboune même affaibli par le long séjour medical a-t-il tenu à rappeler cetre question en interpelant le ministre de l’intérieur et les walis?

D’ailleurs il n’a aucunement fait mention au premier ministre…

Concrètement et depuis la rencontre gouvernement- walis de février dernier où le chef de l’Etat avait investi l’essentiel de sa démarche en faveur  de la mobilisation de tous pour éradiquer ces zones d’ombres , aucun bilan officiel ou un aperçu sur l’avancement des projets devant être dediés à ces zones n’ont été communiqués.

L’on se rappelle également que Abdelmadjid tebboune avait dû procéder au limogeage d’un bon nombre   de responsables locaux suite au laxisme constaté dans l’éxecution des projets.

Le ministre de l’intérieur qui ne semble pas trés bavard n’a pas non plus donné l’impression d’être actif sur ce terrain .

Toujours est-il , les urgences auxquelles appelle le président portent sur le désenclavement de ces zones, raccordement au gaz , electricité, eau, construction des routes, écoles, distribution de repas chauds aux enfants scolarisés et autant d’actions à même de faire ressentir la présence de l’Etat pour ces populations.

Ce dossier qui tient tant à Tebboune est entre les mains du ministre de l’interieur.

L’opération dans sa globalité devrait coûter 480 milliards de DA pour 32700 projets recensés sur l’ensemble du territoire national.

ABN

 

 

 

 

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