West ham United- Manchester City: Guardiola à la Play station

Malgré l’absence de Mahrez en début de match sans doute pour des raisons de préservation suite a sa participation aux éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations avec la sélection, la formation nous a de nouveau démontré l’étendue de son talent, et combien Don Guardiola s’exprimant a partir du banc le joystick de sa PlayStation a la main, faisait bouger son effectif ;comme à l’habitude des sorties de balles et une construction de jeu en déviation a une touche, de la simplicité , du déplacement de la technique tacticienne à faire pâlir d’envie même les mécanismes les plus sophistiqués :  «  tiens de la randonnée ! » Les buts venus tous par les cotés  ont été inscrits, par David Silva sur passe de Sterling 11’, par sterling sur passe coté gauche de Sané 19’ et par Sané sur passe de Sterling 34’ un  3 à0 a la pause bien mérité.

En seconde période une domination outrancière puis un relâchement citizen permit quelques incursions des Hammers sans conséquences, rien de méchant !

Il faut reconnaitre que Guardiola a révolutionné les schémas tactiques, aidé en cela par des joueurs de ballons qui n’ont pas d’égal en GB et à ce rythme Manchester City écrasera tout sur son passage, l’herbe repoussera bien sur  mais l’on ne lui voit pas de rival en Angleterre : il s’est accaparé de la théorie de la relativité de Johan Cruyff et il en a fait une machine à distribuer des fessées à tel point qu’il est pour nous déjà champion d’Angleterre, en dépit de la poursuite effrénée de Liverpool à 2 points d’écart.

La question se pose donc au niveau européen, il serait en effet très intéressant de voir City face à un Barca ou un Real ou du moins un Bayern, ce qui est sur c’est qu’en Angleterre nul ne peut rivaliser avec Guardiola cette saison, ni du point de vue tactique ni de celui de l’effectif.

 Un entraineur précurseur à la Zizou à United pourrait éventuellement remettre au gout du jour des confrontations et une rivalité ou les matchs seraient en effet plus  disputés que cela.

74’, apparition du fennec Riyad Mahrez, quelques touchers de balles subtils, comme il en est d’usage et pas d’au revoir sans être à la 92’à l’origine du 4- 0 en initiant un une deux et en distillant tout en finesse, une balle sur le coté à Jésus qui centra sur Leroy Sané et de 4.

                                                                                                                         Rafik Djilali

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