Une semaine après Abdelghani Hamel: le patron de la police d’Alger limogé

La rue avait raison et se révèle bien informée. D’aucuns y voyaient juste une simple rumeur . Nouredine Berrachedi, n’est plus le patron de la police de la wilaya d’Alger. Il vient d’être relevé de ses fonctions aujourd’hui par le nouveau directeur général de la sûreté nationale, Monsieur El Habiri. Le désormais ex chef de sûreté de wilaya d’Alger dont le limogeage intervient bizarrement moins de 24 heures après sa prise de parole à l’occasion de la sécurisation de la saison estivale, avait été ciblé ces derniers temps par une rumeur insistante sur son départ imminent.

Ce que l’intéressé a tenté de démentir hier en s’affichant aux côtés du boss de le sûreté nationale et en prenant la parole pour expliquer l’engagement des services de police de la wilaya pour la sécurisation de la saison estivale. Curieusement et dans la même logique de prolongement, il sera relevé de son poste comme l’avait été le général major Abdelghani Hamel la semaine dernière. Prise de parole, suivie de limogeage .

Tout laisse croire que le nouveau chef de la police nationale, fraîchement installé commence à prendre des décisions de haute importance qui sans être clairement expliquées, dénotent du moins d’un caractère urgent qui laisse  cependant ouvertes les speculations sur l’origine exacte de ces mesures . S’il n’est pas connu pour être aussi puissant que le général Hamel, le chef de la police d’Alger limogé est considéré néanmoins comme personnalité influente et réputé fidèle de Hamel. Y a t’il des liens avec l’enquête sur le fameux kamel le boucher ?

Va t’on encore donner crédit aux rumeurs qui sèment la confusion tout en priduisant des versions les plus folles ? Encore faut il rappeler que ce sont les mêmes services de police de la wilaya d’Alger qui ont géré l’épineux dossier de la grève des médecins résidents .

Avec toutes les violences qu’ont eu à subir les résidents et la répression policière qui s’était abattue sur eux , d’aucuns avaient estimé à l’époque que des sanctions allaient être prises dans le corps des policiers . Il n’en fut rien et ce en dépit de l’immense vague de contestation qui s’en était suivie après la diffusion des images montrant la bastonnade des médecins.

Aucune sanction n’avait été enregistrée suite à ces violences . Mais aujourd’hui il semble que la donne connaît un autre niveau de gravité pour que soit prise une décision radicale à l’encontre de celui qui fut le premier policier de la capitale.  Les questions demeurent !

A.A

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