Test de vérité : Jusqu’ où ira la justice?

C’était un faux mandat !

L’Algerie découvre qu’ elle a été dirigée durant tout ce 4 ème mandat sous le sceau du faux et usage de faux , usurpation de fonction présidentielle, faux en écriture et utilisation frauduleuse du cachet officiel de la présidence !

Y a t il plus grave que ces malversations d’un autre genre accomplies à la tête de tout un pays , au sommet d’une république détournée par des mains illégitimes qui ont fait usage frauduleux du sceau officiel qui engage le présent et l’avenir de la nation ?

De 2014 à 2019 , le pays a fonctionné sans président, Bouteflika  impotent et frappé d’empêchement avéré avait été maintenu comme façade et ses attributions totalement confiées en majorité à son frère Said , dont le pouvoir commence à s’élargir sans limite au point de se voir conférer le statut de président de fait , un chef d’État non élu mais qui sera néanmoins « respecté » et suivi par l’ensemble de la classe politique.

Tout le monde savait . Tous s’en accomodaient. Et accepteront de « légitimer  » Said Bouteflika auquel on obéit au doigt et à l’oeil !

Un nouveau chef d’État est né. Sur les hauteurs de cet informel politique qui a docilement reçu l’aval des serviteurs qui gravitent autour de ces cercles et qui vont eux aussi trouver leur compte dans cette situation inédite où le deal est tacite.

Said Bouteflika n’était aucunement doté d’une quelconque superpuissance pour inventer le pouvoir de se faire obeir.  Il avait surtout face à lui de super faiblesses , prêtes à se faire manipuler volontiers  tant que les intérêts personnels seront assurés.  Ceux qui acceptaient sans discuter les ordres de Said ont montré à leur chef adoptif toute leur prédisposition à l’obéissance aveugle .

Pour preuve , une foule de cadres supérieurs, ministres d’Etat, chefs de gouvernement etc ont bien affiché publiquement leur allégeance maladive qu’ ils ne se gênent guère de montrer face à un portrait photo de Bouteflika.

Ces mêmes hauts responsables qui mettent un point de fierté d’avoir eu l’honneur et le bonheur de porter un cadre ou une photo de Bouteflika allant pour certains jusqu’ à comparer l’ex président à un envoyé du ciel .

Autour de cette religion d’un autre genre des ministres qui ont opté librement pour l’adoration de l’absent ou de la photo , il faut dire que la tâche pour Said Bouteflika aura été amplement facilitée.

Un simple coup de fil de sa part et le ministre s’exécute . Il est la main de Abdelaziz.

Il est sa voix, ses jambes , ses poumons , sa tête et son corps . Il est un Abdelaziz bis ! Et cela a agréé tous les courtisans d’un État engagé dans le faux .

Entre temps, l’Algérie a signé des engagements à l’international, elle a négocié des accords, et elle a même fait des choix d’avenir.  Sous une signature douteuse.  Non certifiée  ! Un cachet détourné et une fonction usurpée !

Ce que confortera également le Général Gaid Salah dans un de ses discours la veille de le démission forcée de Bouteflika.  Il laissera entendre que le cachet de la présidence est entre des mains anti constitutionnelles.

Aujourd’hui que la justice affiche clairement sa disponibilité à mener ses missions en toute Independance, et se déclarant sereine , en mesure d’accomplir son travail loin de toute contrainte , pourrait elle pour autant répondre aux attentes populaires ?

Est il désormais envisageable de voir l’institution judiciaire s’occuper de ce cas inédit de détournement du sceau de la république et de confondre son ou ses auteurs ?

Les témoins ne manqueront sûrement pas à l’appel.  Seddik Chihab pour l’exemple avait publiquement raconté beaucoup de détails sur ces dérives à la tête de l’Etat . Il avait parlé de forces non constitutionnelles pour désigner par la suite Said Bouteflika .

L’ex bras droit de Ahmed Ouyahia semble detenir des informations sur ce mandat présidentiel détourné.

On verra jusqu’ où ira la justice !

Pour l’heure , il y a quelques absents qui manquent à l’appel !

Karim A

 

 

 

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Fermer