Tebboune, Benflis et les autres : le Hirak, cet autre « candidat » qui s’impose

Terrible ambiance autour de cette centaine de candidats aux présidentielles du 12 Décembre.

Entre le folklore des uns et les promesses de paradis des autres , ceux qui tentent de se placer en favoris , tels , Abdelmadjid Tebboune, Ali Benflis ou le dernier arrivé, Azzedine Mihoubi, observent une attitude assez curieuse en ces temps de flou général.

Benflis qui a été remarquablement offensif pendant une bonne période, développant une certaine aisance à la communication adoptée d’où se dégage un fort soupçon d’assurance,a préféré une pause stratégique.

Il semble avoir privilégié une posture qui recommande de la distance.

Il donne l’impression d’attendre un signal, un signe . Ou peut être serait-il déjà gagné par le doute face à la ténacité du mouvement populaire ?

Son rival numéro 1 , Abdelmadjid Tebboune, disparu depuis son débarquement de son poste de premier ministre au bout de deux mois d’exercice sous Bouteflika, est réapparu le temps d’annoncer sa candidature.

Furtivement.  Il replonge depuis,dans son silence et maintient l’énigme sur ses options.

L’homme pensait retourner en sa faveur les misères qu’ il dit avoir subies de la part du clan du président déchu.

Cette voie n’est pas forcément la meilleure,sachant les griefs retenus contre lui par bon nombre d’algeriens qui n’ont pas oublié son fameux serment en faveur d’une fidélité sans failles à Bouteflika.

Tebboune va devoir fournir de larges explications sur ces erreurs liées à une proximité suicidaire avec l’ancien régime.

Comment convaincre et par quel discours pourra-t-il faire face à ceux qui voudraient bien l’écouter ?

Entre lui et Benflis, ceux des algériens qui tiennent encore à croire aux élections présidentielles tant rejetées par le hirak revenu en force, la course sera dure pour ne pas dire féroce .

Des déclarations fantaisistes fusent de partout .

Un Azzedine Mihoubi, fraîchement candidat et ancien ministre de la culture dont le passage à ce département n’a aucunement convaincu, ose le pas, pour promettre les clés du paradis aux algériens.

Il va jusqu’à se revendiquer ,lui ,et sa formation, le RND comme partenaires du hirak!

Les Algeriens ont droit à une représentation politique de niveau lamentable.

Les internautes s’étonnent de cette inflation de personnages venus crier leur aptitude à prendre les commandes d’un pays de la taille de l’Algérie .

Et ce , en plein milieu de crise, sans visibilité réelle et à la veille d’un désastre économique annoncé.

La rue gronde tous les mardis et vendredis, alors que les élections sont présentées par l’institution militaire comme unique réponse, avec bien entendu, des règles et des outils dont le mouvement populaire ne retient que leur caractère suspicieux.

Jamais l’incertitude n’aura été aussi forte .

ABN

 

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