Soupçons autour des banques :Quel rôle dans le désastre?

Suite logique dans l’enquête en cours actuellement,sur tous les fronts des secteurs économiques du pays, les banques publiques sont inéluctablement concernées par un examen minutieux . Un contrôle au peigne fin!

Il n’est d’ailleurs pas exclu de voir un mouvement s’opérer à la tête de ces établissements dans les heures qui viennent .

Des mesures conservatoires pour écarter les dirigeants actuels afin de faciliter le travail sur pièces aux enquêteurs qui devront forcément s’intéresser à la nature des crédits octroyés aux hommes d’affaires ciblés.

Examen des normes et des  règles prudentielles  , vérification de l’existence de garanties suffisantes conditionnant la libération des financements et contrôle de situation des transferts de devises et authentification des domiciliations liées aux importations, telles seront entre autres les situations qui pourraient constituer les points d’intérêt pour les enquêteurs.

Il est question de milliers de milliards de dinars . Des milliards en dollars ! Sans contrepartie évidente.  La surfacturation à l’import, la sur_évaluation des projets ainsi qu’ une foule d’irrégularités risquent d’être démontrées à la faveur des contrôles annoncés.

Face aux montants astronomiques des crédits dont ont bénéficié certains hommes d’affaires et les soupçons sur l’absence de garanties ainsi que l’existence de complaisance autour des avantages illégaux octroyés , il devenait certain que les investigations allaient déboucher sur le secteur bancaire .

Mais elles pourraient aussi s’étendre à l’administration fiscale notamment la direction des grandes entreprises ainsi que l’agence nationale ANDI qui délivre les attestations portant avantages fiscaux et douaniers pour tout investisseur . Souvent ce sont de pseudo opérateurs qui en profitent afin d’en détourner les avantages et s’organiser une évasion fiscale et para fiscale avec la bénédiction des textes de lois .

Pour l’heure, il est question d’examiner les conditions de tous ces crédits sachant que dans certains cas comme pour les mega projets de kouninef ou de Haddad il a fallu mobiliser d’énormes fonds en recourant à des co-financements publics .

3 à 4 banques s’organisent en pool pour prendre en charge un  même crédit.

La BEA , la BDL, CPA ainsi que la CNEP sont les plus exposées dans les enquêtes qui s’annoncent.

Karim A

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