Son dernier rapport le relève : La feuille de route de Tebboune séduit le FMI

 

Les administrateurs du Fonds ont également salué « les réformes prévues pour renforcer l’indépendance de la banque centrale » ainsi que « la stratégie des autorités pour relancer la croissance et réduire la dépendance de l’économie aux hydrocarbures ».

 

Ils « saluent également l’orientation du nouveau Plan d’action du gouvernement et appuient les réformes prioritaires identifiées par le Plan pour faciliter la transition du pays vers un modèle de croissance plus inclusif et plus durable ».

Selon le FMI, « Les annonces récentes vont dans la bonne direction en ce qui concerne le renforcement de la transparence et du cadre institutionnel de lutte contre la corruption, l’amélioration de la résilience face aux changements climatiques, ou les initiatives en faveur des technologies numériques, des investissements directs étrangers et de la concurrence pour encourager l’investissement privé et la création d’emplois ».

L’économie algérienne « se remet peu à peu » des deux chocs qui l’ont frappée simultanément en 2020: la pandémie de COVID-19 et la baisse des cours du pétrole, constate l’institution internationale.

 

La « riposte rapide des autorités » algériennes a permis, poursuit le FMI, d’atténuer les répercussions sanitaires et sociales de la crise. Des mesures de confinement ciblées et l’accélération de la campagne de vaccination ont « permis de ralentir une troisième vague de contaminations ».

 

Après une contraction de 4,9 % en 2020, le PIB réel a enregistré une croissance de 2,3% en glissement annuel au premier trimestre 2021, sous l’effet du redressement des cours et de la production d’hydrocarbures et de l’assouplissement des mesures de confinement, rappelle le FMI.

Le solde des transactions courantes de la balance des paiements s’est nettement amélioré au cours du premier semestre 2021.

Ainsi, la croissance réelle devrait atteindre 3,2 % en 2021, et le redressement des exportations devrait permettre une « forte réduction du déficit du compte des transactions courantes de la balance des paiements », prévoit-il.

Les administrateurs du FMI préconisent un ensemble de politiques économiques bien calibrées afin de favoriser la stabilité macroéconomique et de promouvoir une croissance durable, résiliente et inclusive.

Ils conviennent de la nécessité d’un « rééquilibrage progressif et soutenu » des finances publiques, reposant sur une combinaison de mesures visant à accroître les recettes du budget et à réduire les dépenses.

Ils jugent également utile « d’adapter le rythme et la composition de l’ajustement budgétaire à l’évolution de la pandémie et aux conditions économiques domestiques, soulignant qu’une politique monétaire bien calibrée, associée à une plus grande flexibilité du taux de change, pourrait contribuer à la stabilisation de l’économie.

Ils encouragent enfin les autorités à continuer de renforcer la supervision bancaire, à mettre en œuvre un cadre réglementaire pour la gestion des crises bancaires et à renforcer la gouvernance des banques publiques.

Source APS

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