Sommet Arabe : Préparation des points importants à aborder…

Au début des travaux de la Réunion des ministres arabes des Affaires étrangères, l’Algérie prendra la présidence tournante du Sommet arabe.

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, prendra ainsi la présidence de la 31e session du Sommet arabe, succédant au ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Othman Jerandi, dont le pays avait présidé la 30e session du sommet.

La première journée de la réunion sera consacrée à l’adoption du projet d’ordre du jour du sommet et à l’examen des projets de décisions. Une séance consultative est prévue le deuxième jour et les travaux seront ponctués par une activité culturelle.

Jeudi, après la réunion du Conseil économique et social arabe (CESA) et de celle des délégués permanents et des hauts responsables, préparatoires à la réunion des ministres des Affaires étrangères en prévision du Sommet arabe, l’ambassadeur d’Algérie en Egypte et son délégué permanent auprès à la Ligue arabe, Abdelhamid Chebira, a rappelé « la place centrale de la cause palestinienne lors du Sommet d’Alger », soulignant que ce dossier est parmi les plus importants à l’ordre du jour de ce sommet, qui examinera les moyens de soutenir le peuple palestinien et sa direction nationale pour arracher son droit légitime à l’établissement de son Etat indépendant.

M. Chebira avait également abordé le dossier libyen à l’ordre du jour qu’il a qualifié d' »extrêmement important » et prioritaire dans les débats entre les pays arabes.

« L’Algérie a une vision claire pour une sortie de crise dans ce pays, une position maintes fois exprimée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a affirmé que l’Algérie se tient à équidistance de toutes les parties pour aider les Libyens à sortir de la situation actuelle », a soutenu M. Chebira.

Sur le dossier de la Syrie, le délégué algérien a rappelé qu’elle (la Syrie) avait quitté la Ligue arabe en 2011 pour des raisons bien connues. Des consultations ont été engagées avant le Sommet avec l’ensemble des pays arabes pour le retour de la Syrie, mais ce pays « a décidé de ne pas participer pour éviter, d’après son chef de la diplomatie, d’éventuels différends entre les pays arabes ».

Sur la question de la réforme de la Ligue arabe, « la délégation algérienne présentera tant au niveau de la réunion des ministres des Affaires étrangères qu’au niveau du Sommet, un dossier complet sur la réforme de la Ligue, permettant de relancer l’organisation qui doit lui permettre de s’acquitter de façon optimale de ses missions, l’objectif étant d’améliorer les performances de cette organisation, et d’explorer les meilleurs moyens de promouvoir l’action arabe commune dans les différents domaines ».

La réunion des hauts responsables du Conseil économique et social a évoqué, sur la base d’un rapport présenté par l’Egypte, « les développements inhérents au dossier du Barrage de la Renaissance et les tensions qu’il suscite », entre autres dossiers ayant suscité une divergence de vues. Cependant, un consensus a été dégagé quant à l’importance de les examiner au plus haut niveau, et il a été décidé de les soumettre à la réunion des MAE pour examen avant leur soumission au Sommet.

A noter que la réunion des délégués permanents a achevé jeudi soir l’examen des questions inscrites à l’ordre du jour du Sommet dont les résultats seront soumis au Conseil des ministres des Affaires étrangères prévu samedi et dimanche.

Sur le plan socio-économique, la réunion des hauts responsable du CESA a fait état d’une avancée significative dans  le dossier de l’Union douanière arabe (UDA), étant un point du dossier économique qui sera présenté vendredi à la réunion ministérielle pour adoption avant de le soumettre aux travaux du Sommet.

Plusieurs autres dossiers sont au menu du volet économique, dont la Grande zone arabe de libre-échange (GZALE) à laquelle l’Algérie a adhéré officiellement en 2009, la sécurité alimentaire, un sujet « prioritaire » dans la coopération arabe commune, en particulier par rapport au contexte international actuel, l’industrie, le développement de l’investissement, ainsi que les partenariats entre les pays arabes.

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